Affiche française
Jack the st ripper | Jack the st ripper | 2021
Affiche originale
Jack the st ripper | Jack the st ripper | 2021
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Jack the st ripper

Jack the st ripper

Jack fait partie d'un groupe de strip-teaser. Il apprend, avec d'autres confrères, des chorégraphies mises en scène par leur professeur, Fred. Après les cours, Jack se rend aux douches communes et devient la risée des autres strip-teasers à cause de son anatomie peu développée. Fred tente de le réconforter et lui propose des cours particuliers, ainsi qu'une audition auprès d'un prestigieux cabaret. Jack en parle à sa mère, une dévote très malade, qui voit d'un mauvais œil la carrière de son fils. L'audition ne se déroule malheureusement pas bien pour Jack. Peu de temps après, une série de crimes endeuille le cours de Fred, qui voit ses élèves se faire trucider les uns après les autres par un mystérieux meurtrier masqué, ganté et vêtu de noir...

Jack the st ripper | Jack the st ripper | 2021

L'AVIS :

Si vous êtes amateurs des films de David DeCoteau, remplis de beaux mâles musclés et dénudés, alors Jack the St. Ripper devrait vous plaire. Avec son titre en forme de jeu de mot (Jack the Stripper) qui évoque également un tueur en série ayant réellement sévit en Angleterre entre 1964 et 1965 (les meurtres de Hammersmith), le film de George Nevada, sur un scénario du bien connu Domiziano Cristopharo, se déroule en effet dans le milieu gay et n'hésitera pas à vous proposer moult mâles torse nu et plus si affinités, sans toutefois céder à des scènes érotiques entre hommes.

Les quarante premières minutes du film sont assez laborieuses, et m'ont plutôt ennuyées car il ne s'y passent pas grand chose d'intéressant. On assiste aux moqueries visant le pauvre Jack, à sa relation avec sa mère très pieuse (jouée par Chiara Pavoni, vue dans Xpiation), à son apprentissage d'une chorégraphie pour un numéro de cabaret et à son audition ratée. Le tout avec un casting quasi 100% masculin donc, ce qui, dans mon cas, ne provoque aucune émotion ou fantasme. Je me contente de regarder ça d'un œil neutre car il en faut pour tous les goûts. Certainement que si on avait été dans un club de danse pour strip-teaseuses, j'aurai trouvé ça un peu plus intéressant, visuellement parlant bien sûr !

N'étant pas du tout la cible pour ces attroupements de mâles à l'écran, j'attendais donc la venue du meurtrier, qui va donc venir dynamiser un peu le rythme du film durant les quarante dernières minutes. Avec des clins d'oeil aux Frissons de l'Angoisse de Dario Argento (on a une poupée pendue par une corde, un meurtre au hachoir), Jack the St. Ripper prend donc (enfin) des allures de giallo avec son tueur qui respecte les codes du genre. Vêtu de noir, masqué, ganté, tuant à l'arme blanche principalement. On assiste à quelques petits meurtres sympas mais qui se montreront somme toute assez soft niveau violence. Là encore, le film de George Nevada, qu'on devine avoir été réalisé avec un très faible budget, peine à marquer des points, le suspense étant aux abonnés absents.

On a bien sûr plusieurs pistes possibles concernant l'identité de l'assassin (Jack bien sûr mais pourquoi pas le prof de danse ? La mère de Jack ? Quelqu'un qui l'apprécie et veut les venger de ses méchants camarades ?). La révélation finale bénéficiera d'un procédé assez sympa par contre car elle va nous être présentée sous forme de trois fins différentes, ce qui apporte un peu d'originalité au film. Malheureusement, ce n'est pas assez pour dire que Jack the St. Ripper est un film à recommander. Si les meurtres avaient versés dans une horreur extrême, peut-être mais en l'état, ce n'est pas le cas et c'est plus l'ennui qui nous étreint que la mort elle-même. Le penchant gay au Murderock de Fulci...

Jack the st ripper | Jack the st ripper | 2021
Jack the st ripper | Jack the st ripper | 2021
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Bande-annonce
Note
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Stéphane Erbisti