Affiche française
Chambre des horreurs - la | Chamber of horrors | 1966
Affiche originale
Chambre des horreurs - la | Chamber of horrors | 1966
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Chambre des horreurs - la

Chamber of horrors

La police, aidée par deux détectives amateurs qui tiennent un musée de cire consacré aux divers criminels de notre temps, arrête Jason Cravatte, un tueur en série. Ce dernier est condamné à mort mais il parvient à s'enfuir en sautant dans un fleuve et en se coupant la main afin de se libérer des menottes. Considéré comme mort, il se fait confectionner une prothèse sur laquelle il peut clipper un crochet, un hachoir et autres outils dangereux, et avec l'aide d'une prostituée, Marie Champlain, il prépare sa vengeance contre ceux qui l'ont condamné à mort. Lorsque le juge Walter Randolph est retrouvé décapité, lo police redemande l'aide des deux gérants du musée de cire...

Chambre des horreurs - la | Chamber of horrors | 1966

L'AVIS :

Spécialisé dans la série-télévisée, le réalisateur Hy Averback choisit en 1966 de mettre en scène son premier film. Ce sera le très bon "La Chambre des Horreurs", film d'épouvante luxueux, à la mise en scène on ne peut plus soignée et aux couleurs chatoyantes qui flattent la rétine. Le travail sur les costumes, le jeu d'acteurs et la photographie sont ce qui frappent le plus à la vision du film, qui se pare en plus d'un gadget à la William Castle : une scène pré-générique nous apprend que les quatre séquences horrifiques du film bénéficieront d'un avertissement visuel (le Fear Flasher) et sonore (le Horror Horn) afin que les spectateurs trop sensibles ne vacillent pas.

Bon, ce procédé, des plus efficaces, me semble toutefois purement mercantile puisque même un enfant de deux ou trois ans peut regarder La Chambre des Horreurs sans sourciller, tant les scènes horrifiques sont inoffensives et ne montrent absolument rien en définitive. Ce qui n'en fait pas un mauvais film pour autant, loin de là. Il faut dire qu'au départ, Hy Averback voulait en faire une série-télévisée mais il a été jugé trop violent pour cette forme de diffusion et a donc été reformaté pour pouvoir être projeté au cinéma. Parmi les nombreux points forts du film, on citera en premier lieu la prestation incarnée de Patrick O'Neal, qui joue le psychotique Jason Cravatte. Un vrai fou, qui aime se marier avec des femmes mortes ! Une fois passé pour mort après s'être échappé et avoir du se couper la main droite, ce personnage va prendre une nouvelle ampleur en ajoutant à son moignon une prothèse sur laquelle il peut enficher divers accessoires, comme un crochet ou un hachoir entre autres !

Bénéficiant d'un réel charisme et d'une présence magnétique, ce psychopathe marque les esprits et donnera bien du fil à retordre au sergent Jim Albertson (Wayne Rogers) et à son supérieur, l'inspecteur Matthew Strudwick (Philip Bourneuf), qui n'auront d'autres solutions pour l'arrêter que de quémander l'aide de deux détectives amateurs mais passionnés, qui gèrent d'ailleurs un musée de cire entièrement dédié aux grands criminels. Les déambulations au sein du musée de cire sont des plus plaisantes et les reproductions de cire sont de grande qualité et donneraient des complexes à celles du musée Grévin !

"La Chambre des Horreurs" possède donc une atmosphère policière non dénué d'intérêt, qui lui donne un charme certain. Jamais ennuyeux, le film se suit avec entrain et même si on aurait aimé que les scènes soit-disant chocs le soient un peu plus graphiquement parlant, impossible de bouder son plaisir ! On notera un final asses surprenant, qui laisse carrément présager une suite et qui est dû au format série-télévisée un temps envisagé. Personnellement, je n'aurai pas été contre revoir nos deux détectives amateurs, bien plus malins que la police !

Chambre des horreurs - la | Chamber of horrors | 1966
Chambre des horreurs - la | Chamber of horrors | 1966
Chambre des horreurs - la | Chamber of horrors | 1966
Bande-annonce
Note
4
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Stéphane Erbisti