Captain America : civil war

Captain America : civil war

Steve Rogers (Captain America) est désormais à la tête des Avengers, dont la mission première est de protéger l'humanité. À la suite d'une de leurs interventions liée au Soldat de l’hiver (alias Bucky, le meilleur ami de Steve) qui a causé d'importants dégâts, le gouvernement décide de mettre en place un organisme de commandement et de supervision des super-héros. Cette nouvelle provoque une scission au sein de l'équipe : Steve Rogers prône la liberté de s'engager sans ingérence gouvernementale, tandis que d'autres se rangent derrière Tony Stark, décidant de se soumettre au gouvernement...

CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR | CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR | 2016

Se démarquant du comics de base par l'idée séparant les super-héros (ici la décision de confier la gestion des missions des héros encapés ou non par une institution supérieure au lieu de la dissension par rapport au port du masque dans la bande-dessinée originale), ce nouveau film de super-héros arrive huit ans, 12 longs-métrages et 9 milliards dans les caisses plus tard que le premier "Iron Man" de 2006 et assez gros pari des producteurs hollywoodiens à l’époque puisqu’il s’agissait d’une nouvelle franchise avec un acteur principal en quête de rachat. On connaît depuis le succès de ce Marvel original et de ses successeurs, formidables blockbusters aux scènes dantesques.

Pour ce dernier, le script est -et peut-être plus que d’habitude- au rendez-vous puisque tout part d’un mystérieux médecin qui creuse dans le passé de Bucky en tant qu’assassin à la solde de Hydra, et en particulier sur une mission classée secrète de 1991, permettant aux spectateurs de visiter le film en flashbacks et au méchant d’embrouiller tout le monde et d’être à l’origine de la discorde entre super-héros. Car cette guerre civile, provoquée intelligemment par une personne mal intentionnée ayant utilisé malicieusement l’ombrageux passé du Soldat de l’hiver, a donné lieu à un clivage idéologique au quartier général des Vengeurs : l’Organisation des Nations Unies veut désormais contrôler les missions et actions des héros. Ces derniers sont dorénavant répartis en deux clans : celui d’Iron Man, qui accepte d’être sous l’égide d’un comité des Nations Unies, accoquiné à la Veuve Noire, au jeune Spider-Man, à la Panthère Noire et à la Vision, sans oublier son acolyte War Machine à celui des « rebelles » dirigé par Captain America, suivi dans son sillage par le Faucon, Œil de Faucon, Ant-Man, la Sorcière Rouge et son fidèle Bucky Rogers. Le scénario est renforcé par des scènes de dialogues adroites mâtinées de révélations et rebondissements constants savamment distillés au compte-gouttes, ce qui fait que le film, malgré sa longueur de plus de deux heures trente, ne donne jamais l’impression d’en faire trop. Rien n’est donc laissé au hasard.

Ce qui fait également l’attrait de cet énième Marvel Movie, c’est la pléiade de héros intervenant à l’écran. Outre les deux super-héros de l’affiche et leurs compères habituels, quel plaisir de revoir le charismatique Ant-Man adoptant, ici, tous les formats ! Mais quelle surprise également de voir le personnage de la Panthère Noire au costume élégant et aux griffes acérées, venu venger l’honneur du Wakanda ! Toutefois, la palme revient au jeune Peter Parker, alias Spider-Man, hyper fidèle à l’esprit des bandes dessinées car formidable de gouaillerie et puis très jeune, donc un peu inconscient, ce qui manquait un peu aux précédents interprètes de ce sympathique héros. Tous nos surhommes sont campés par des acteurs dont il n’est plus la peine de dorer ou de redorer le blason mais qui, ici, sont tous parfaits et même Sebastian Stan (incarnant Bucky), qui se révèle au fur et à mesure que le film défile sous nos yeux ! Bluffant et que de chemin parcouru depuis "Captain America : First Avenger" !

Néanmoins, tout bon film de super-héros qui se respecte doit proposer des scènes d’action à couper le souffle. Et là, on peut dire que nous serons servis car en plus des petits amuse-bouche que constituent, entre autres joyeusetés, la rixe Captain America/Iron Man ou bien encore la poursuite Panthère Noire/Soldat de l’hiver, la séquence d’action la plus notable de ce long-métrage est sans conteste celle mettant aux prises six super-héros contre six autres sur un aérodrome allemand. C’est long, mais bon sang, qu’est-ce que c’est bon et surtout, qu’est-ce que c’est bien fait ! On en redemande !

Ainsi, le petit dernier de la franchise Marvel fait la part belle aux combats en tous genres, qu'ils soient aériens, souterrains ou terrestres et ce, de manière remarquable. Le scénario, également très bon, se laisse suivre avec beaucoup de plaisir et est, en quelque sorte, mis en valeur par une multitude de héros tous campés à la perfection par de très bons acteurs, ce qui fait de ce long-métrage un excellent divertissement. Alors vivement « Civil War 2 » !

CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR | CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR | 2016
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Note
5
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Vincent Duménil