Christophe

LAMOT

Doctor Chris

LAMOT  Christophe

Réalisateur

Naissance

03/11/1979

Etterbeek - Belgique

Biographie

Christophe est né le 3 novembre 1979 dans "le plat pays".
Ce jeune réalisateur belge est rapidement attiré par tout ce qui touche à l’artistique. Ainsi à 15 ans, il réalise son tout premier clip vidéo pour son école.
Son professeur n’avait pas du tout aimé alors, mais tous ses camarades furent enthousiastes.

C’est ainsi que le goût de la musique vint à Christophe. Il fût renvoyé successivement de plusieurs établissements, ses goûts artistiques et sa vision d’entrevoir le monde gênaient visiblement, et ce malgré l’exemplarité de sa conduite en tant qu’élève.
Mais la véritable passion de Christophe était la musique électronique ; il voulait créer musicalement mais aussi réaliser des clips.
C’est à ce moment là que qu’il prend son pseudo de "Doctor Chris" qui ne le lâchera plus.

Ambitieux et fort de ses 18 ans, il fonce tête baissée dans le milieu musical belge et frappe à toutes les portes. Il découvre alors un milieu cruel, les coups-bas et les contrats bidons. Ecoeuré, mais pas lassé pour autant, Christophe commence à voir germer alors des idées de scénarii dans sa tête.
Ce qui ne l’empêche pas d’avoir quelques concerts ici et là parfois, mais la majorité des responsables de firmes de disques ne s’impliquent pas véritablement.

Doctor Chris a 23 ans et décide alors du jour au lendemain de tenter sa chance aux Etats-Unis, et décroche une date pour jouer dans un bar electro-punk à Las Vegas. Le jour J, Chris s’envole de Bruxelles avec une halte à Washington. Et là il gardera un souvenir indélébile de ce premier contact avec le sol américain. Il est arrêté à la douane : on le maltraite et le menace d’aller en prison pour la seule raison qu’il n’a pas le droit de faire de la musique sans permis de travail.
La coupe est pleine, et là encore Chris "garde" cette expérience pour mieux la digérer : "il fallait que j’aille donc encore plus loin dans ma vision artistique".

Cependant, dès son retour des Etats-Unis, il subit le choc post-traumatique : douleurs abdominales atroces… Chris pense qu’il est en train "de mourir". Il se rend compte alors qu’il n’est que blessé intérieurement, et dégoûté de ne pouvoir être libre artistiquement.
C’est à ce moment là que lui vient l’idée d’une histoire pour un court-métrage : "Snug Movie", qui relate l’histoire d’un tueur parmi sa bande d’amis, et de son comportement qui dégénère rapidement et sans aucune retenue, ni gêne.
Il réalise ce court-métrage en 3 mois et commence à prendre un vrai plaisir derrière la caméra : une guérison par l’image comme il le définit lui-même.

C’est aussi durant cette période qu’il réalise plusieurs petits "essais" : des fausses pub, fausses interviews, avec des personnages décalés et inventés, et divers sketches.

Mais un soir de novembre, alors qu’il finalise la réalisation de "Snug Movie", Chris tombe par hasard à la TV sur une émission de télé-achat qui vante les mérites d’un aspirateur révolutionnaire, le "Vacuum cleaner", capable d’aspirer 100 billes à la fois. C’est une révélation, mais aussi l’idée qu’il attendait depuis si longtemps (vous trouverez son tout premier croquis dans la news qui lui est consacrée) !

Le jeu de mot fait tilt dans sa tête en un quart de seconde : Vaccum cleaner / Vacuum KILLER ! Un mec qui nettoie la société avec un aspirateur greffé à son bras.

Bien décidé à mettre en place son projet, il trouve un petit boulot sur la production d’un film pour une période d’un an. C’est le temps nécessaire qu’il lui aura fallu pour commencer à envisager financièrement le démarrage de son film : création du scénario, recherche de techniciens… et un billet pour Cannes où il rencontre Jacques Verbist, le héros du film "Afterman" ("un gars formidable !" me glisse Doctor Chris).

Mais le tournage ne débute pas aussi bien que Chris l’aurait souhaité. Il se retrouve bien malgré lui face à des gens qui rapidement font preuve de laxisme et de dédain vis à vis de son travail, allant jusqu’à critiquer le scénario et se moquer de son ambition. Le tournage est donc suspendu, et seul 10 minutes du film sont tournées.

Mais Chris reste blindé : il mange, dort et vit pour "Vacuum". Il reste confiant et se décide à recomposer une équipe en compagnie de quelques rescapés de la première. Il découvre alors de vrais passionnés de cinéma qui se sont investis corps et âmes dans son projet, et ce jusqu’au cut final. Le travail accouche donc du long-métrage d’une durée d’1h15.

Le conte de fée pourrait s’achever ici si ce n’est que Fabrice du Welz ("calvaire") lui envoie un e-mail, et rencontre l’équipe du film. Satisfait du travail de Chris, il prend alors le temps de le conseiller et lui propose même de retourner quelques séquences. Ce que le Doctor accepte évidemment sans hésiter.

Reste donc à Doctor Chris de finaliser complètement son film pour nous offrir le plaisir de le visionner très prochainement. Et cela semble bien parti puisque diverses boîtes de production américaines ont déjà fait part de leur intérêt pour le film, ainsi qu’au Japon (très friand), en Espagne et en Pologne. Et en France aussi bien sûr.
Cependant au niveau d’une sortie actuelle, rien n’est encore signé.
Le film espère connaître une projection en avant-première au BIFFF (Festival International du Film Fantastique de Bruxelles), avant de commencer toutes les démarches, et vendre les droits au niveau international.

A la date où j’écris, "Vacuum Killer" est en phase de mixage et bientôt terminé. Pour Doctor Chris va donc débuter une longue promo, ainsi que le travail de sous-titrages dans diverses langues.

Christophe me fait remarquer qu’il est né le même jour que Charles Bronson. Souhaitons lui donc la même carrière (dans un tout autre genre), la même longévité et une réussite identique.

Doctor Chris tient à remercier une fois de plus toute l’équipe de son film, ainsi que Fabrice Du Welz.
Pour ma part, merci Christophe d’avoir eu la gentillesse de m’accorder du temps et de te livrer à moi pour cette mini-bio.

Le site de Doctor Chris à l’adresse suivante :
http://www.vacuumkiller.com

Christophe JAKUBOWICZ
25/11/2005

Lionel Colnard