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Fright flick | Fright flick  2011
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Fright flick | Fright flick  2011
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Fright flick

Fright flick

Une équipe composée de véritables amateurs tourne le troisième volet d’une saga horrifique slasheresque intitulée « Fright Flick ». Plusieurs années après le meurtre de l’une des actrices du premier opus de cette franchise, il semblerait que le tueur soit de retour. En effet, les meurtres se succèdent les uns derrière les autres et rien ne semble vouloir empêcher une véritable hécatombe…

Fright flick | Fright flick  2011

L'AVIS:

"Fright Flick" : voilà une petite série B à faible budget qui, malgré des maladresses et des défauts flagrants, parvient à dégager un petit capital sympathie en ce qui me concerne.
En effet, ce film d’Israël Luna (à qui l’on doit également "Ticket-off trannies with knives") a ce petit quelque chose qui nous fait dire qu’il y a dans ce long-métrage beaucoup de bonne volonté mais aussi une maladresse indéniable, que ce soit dans le casting, dans le scénario et voire même dans les effets spéciaux. Des défauts un peu partout en quelque sorte mais étrangement la pilule passe bien au final…

Alors oui, dans "Fright flick" le casting n’est vraiment pas terrible. Ca sent énormément l’amateurisme à tel point que nous nous demandons parfois si nous ne sommes pas dans une sorte de mélange entre parodie (car oui le film nous laisse penser que l’on cherche à se moquer du sous-genre des slashers) et nanar (le film dans le film est volontairement mauvais et risible mais de nombreuses scènes en dehors du film tourné sont également très maladroites par moments au point d’en devenir amusantes).

Le jeu des acteurs/trices est bien souvent calamiteux, ne cachons pas notre ressenti. Qu’il s’agisse des intonations, des expressions du visage ou même de scènes de confrontations/bagarres, nous frôlons parfois le ridicule mais l’amusement l’emporte toujours sur l’énervement chez le spectateur. « C’est mauvais mais c’est drôle ! » dirons-nous.

Un sentiment vraiment étrange nous parcourt quand nous visualisons ce film d’Israël Luna. Nous peinons à savoir sur quel pied danser mais qu’importe : nous nous laissons guider dans ce scénario simple au départ mais quelque peu confus par la suite.

Au rayon des joyeusetés, nous pouvons compter sur une galerie de personnages hauts en couleur : des scream queens aux poitrines généreuses mais totalement bêbêtes, un maquilleur gay carrément barge (et ses deux amis gays eux aussi qui méritent également le détour : un cuistot peu séduisant mais persuadé qu’il plait à la gente masculine et un black costaud très efféminé), un réalisateur pervers prêt à rejouer une même scène 15-20 fois pour le seul plaisir de mater et tripoter les gros seins de son actrice principale (persuadée quant à elle qu’elle va remporter un Golden Globe pour sa performance toute en sottise)…

Avec son scénario loin d’être vilain et qui n’est pas sans rappeler une sorte de mélange des histoires de ceux qui ont fait la vague des néo-slashers dans la fin des années 90 et début 2000 (un dénouement à la "Souviens-toi l’été dernier", un film dans le film à la "Scream 3", des meurtres brutaux à la hache à la "Urban Legend"…), "Fright flick" n’ennuie à aucun moment grâce à ce mélange pas toujours évident à percevoir entre parodie et nanar. D’ailleurs, le film commence sur les chapeaux de roues avec son introduction fort sympathique et drôle qui n’est pas sans rappeler un certain humour à la « Red is dead » tellement c’est archi nul ce que sont en train de tourner notre équipe de bras cassés

Nous reprocherons juste un dénouement final qui traîne un peu en longueur (la véritable identité du tueur est devinée depuis une dizaine de minutes mais on continue de faire jouer le suspense) et joue le jeu du chat et de la souris un peu trop longtemps, réduisant tout suspense à peau de chagrin.

Quant aux scènes de meurtres, elles sont assez violentes, variées (main tranchée, décapitations à la hache ou au fil barbelé au choix, gorge sectionnée, coups de couteau, yeux crevés au sécateur…) et sanglantes même si les effets spéciaux seront bien souvent relativement simples (on fait une fausse plaie, on balance du faux sang et le tour est joué).

Bref vous l’aurez compris, "Fright flick" est un sympathique petit slasher qui présente certes de nombreux défauts mais qui étrangement en feraient presque tout son charme. Flirtant entre parodie de slasher et pur nanar, le film d’Israël Luna (rien à voir avec Bigas Luna à qui l’on doit "Angoisse") se laisse regarder sans réel déplaisir mais ne marquera pas les mémoires des cinéphiles c’est certain.

Fright flick | Fright flick  2011
Fright flick | Fright flick  2011
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Bande-annonce
Note
2
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David Maurice