Jaquette française
DEADLIGHT | DEADLIGHT | 2012
Jaquette originale
DEADLIGHT | DEADLIGHT | 2012
Date de sortie
Système
Développé par

Deadlight

Deadlight

DEADLIGHT | DEADLIGHT | 2012

Le monde n’est plus. Il ne reste plus d’espoirs, ni de rêves de nouveau départ… Juste des survivants. Deadlight suit Randall Wayne, un homme parti dans le Seattle des années 80 à la recherche de sa famille dont il a perdu la trace à la suite d’une tragédie qui a décimé la vie sur Terre.

L'AVIS :

Les zombies sont régulièrement à l’honneur sur le Xbox Live : après The Walking dead et State of decay, dont je vous ai déjà parlé, intéressons-nous ici à Deadlight, sorti le 1er août 2012 sur le Xbox Live Arcade, et qui nous plonge dans un monde post-apocalyptique où les morts-vivants, les « Ombres », ont envahi les rues. Nous suivrons donc Randall, un père à la recherche de sa famille, dans un monde où la fuite est devenue la principale solution et où les zombies ne sont pas forcément le plus grand danger.

Deadlight se présente comme un mélange de jeu de plates-formes et de survival. A l’image d’un Prince of Persia, il nous oblige en effet à bien des acrobaties pour progresser, le héros devant grimper le long des façades d’immeubles, sauter de toit en toit, courir pour éviter les Ombres. De plus, à l’image de LIMBO, le jeu nous met en permanence face à de petites énigmes à résoudre grâce aux éléments du décor : il faudra bouger des caisses, détruire des éléments du décor pour progresser, le tout avec des zombies aux trousses.

On échouera donc à de nombreuses reprises, certains passages demandant une certaine précision et une certaine rapidité d’exécution, Deadlight suivant le principe du « die and retry » : bien souvent, c’est en mourant que l’on découvrira la solution ou que l’on se rendra compte que non, ce saut n’était pas possible. L’aspect survival se retrouve quant à lui par la menace que constituent les morts-vivants, d’autant que nous débutons sans aucune arme. Bien souvent, il faudra les fuir, les éviter, utiliser l’environnement pour les tuer (en les précipitant dans le vide par exemple), se barricader en poussant une armoire pour bloquer une porte ou les attirer ailleurs (en activant l’alarme d’une voiture ou en sifflant).

Nous découvrirons cependant assez vite des armes : une hache, qui permet briser les fenêtres barricadées ou de faire sauter les cadenas, mais qui nous servira évidemment à massacrer des ennemis. Une solution néanmoins peu recommandée, Randall s’épuisant très rapidement quand il manie cette arme. Il trouvera également un pistolet puis un fusil, dont les munitions seront rares, mais pas assez pour qu’on en manque véritablement puisqu’on ne les utilisera qu’en dernier recours.

Un gameplay simple et efficace donc, pour une aventure hélas bien trop courte : il m’a fallu environ 4 à 5 heures pour terminer le jeu à 100%, en découvrant tous les objets et en obtenant tous les succès. Dommage, car l’univers est très réussi, notamment grâce à un visuel très soigné (les cinématiques façon comics sont sublimes), nous faisant progresser horizontalement, à l’image des jeux de notre enfance, dans des décors sublimes, très riches et où il se passe toujours quelque chose. Même constat pour le scénario, très linéaire mais assez efficace pour nous tenir en haleine pendant quelques heures, avec les révélations progressives sur le passé de notre héros.

Bref, Deadlight est un petit jeu très sympathique, un mélange de jeu de plates-formes, de réflexion et de survival à l’ambiance très réussie, dont le principal défaut est sa durée de vie très courte et un gameplay assez répétitif qui pourra sans doute déplaire à certains joueur.

DEADLIGHT | DEADLIGHT | 2012
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Note
5
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Steeve Raoult