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ASSASSIN'S CREED | ASSASSIN'S CREED | 2007
Jaquette originale
ASSASSIN'S CREED | ASSASSIN'S CREED | 2007
Genre
Date de sortie
Système
Développé par

Assassin's creed

Assassin's creed

ASSASSIN'S CREED | ASSASSIN'S CREED | 2007

Desmond Miles est kidnappé et se retrouve dans un laboratoire de la firme pharmaceutique Abstergo. Là, il va devoir tester une curieuse machine nommée "Animus", qui permet de lire et de décoder la mémoire génétique des individus, ceci pour accéder à la mémoire d'un de leurs ancêtres ainsi qu'à ses souvenirs. L'un des ancêtres de desmond est Altaïr Ibn La-Ahad, un redoutable assassin vivant en Palestine à l'époque de la troisième croisade et qui vient d'être déchu de ses fonctions par son maître Al Mualim pour ne pas avoir obéi aux règles de la Confrérie...

L'AVIS :

Sorti en 2007, ce premier épisode de la saga Assassin's Creed se distinguait des autres jeux par la très grande liberté de mouvements et de déplacements de son personnage principal. Altaïr peut en effet accomplir des prouesses surhumaines quand il s'agit d'escalader les parois de divers bâtiments ou de virevolter de toits en toits au-dessus de la ville. Le joueur a vraiment une liberté totale à ce niveau et peut faire emprunter à son personnage le chemin qu'il veut, le faisant courir dans les rues ou préférant passer par les toits. De plus, si l'histoire suit un déroulement linéaire, le joueur peut décider de faire d'autres actions ou missions secondaires avant de suivre le fil conducteur, préfigurant les futurs jeux à monde ouvert. Les déplacements se font le plus facilement possible grâce à un gameplay fort simple qui permet de ne pas perdre de temps et d'enchaîner les exploits acrobatiques. Attention toutefois à ne pas essayer de sauter sur un toit un peu trop éloigné ou de tenter d'escalader un mur sur lequel il n'y a aucune prise.

Bénéficiant d'une réalisation magnifique et d'un graphisme qui vous ravira les yeux, tant au niveau des détails et de la fluidité de votre personnage que des décors, superbement conçus et qui nous immergent vraiment dans les différents lieux de l'action, Assassin's Creed vous met donc dans la peau d'un assassin devant remplir une mission capitale : assassiner neuf personnes importantes, dont la liste vous est donnée par votre maître. Le contexte historique du jeu est des plus intéressant et vous plonge au temps des croisades, avec templiers et autres personnalités historiques ayant réellement existées, comme Saladin, Richard Coeur de Lion, Robert de Sablé ou Guillaume de Montferrat par exemple.

Chaque mission vous aménera dans trois villes (Jérusalem, Acre et Damas), elles-même divisées en trois parties. C'est ensuite à ce niveau que le jeu montre une petite faiblesse : en effet, chaque mission d'assassinat se compose d'un même principe, à savoir atteindre des points d'observation dans différentes parties de la ville afin de "mettre à jour" votre carte et d'apercevoir vos objectifs et vos quêtes annexes. Si au départ le principe est des plus sympathiques, au bout du neuvième assassinat, on en a fait le tour et on agit plus machinalement qu'en y prenant un réel plaisir. Atteindre les points d'observations, secourir les gens dans les rues, espionner, dérober des informations, se battre contre les gardes, tuer les archers sur les toits, s'échapper si vous n'êtes pas assez discret, se cacher, rejoindre la base des assassins dans chaque ville et assassiner la cible désignée. A faire neuf fois donc. Cet aspect répétitif est l'un des rares points faibles du jeu.

Outre vos habilités physiques, votre personnage dispose évidemment de quelques armes vous permettant de vous battre et d'assassiner vos cibles. Une épée, des couteaux de lancers, vos poings et une lame retractable composent votre armement. Plus vous avancez dans le jeu, plus vous remplissez de missions et plus votre maître est content de vous, vous gratifiant de nouvelles aptitudes de combats vous permettant de mieux vous en sortir dans les nombreux duels qui émaillent votre aventure. Esquive, contre-attaque, parade, frappe rapide vous seront donc enseignées au fur et à mesure de votre progression et ces aptitudes de combats vous seront fort utiles vers le final car vous aurez à combattre une multitude de gardes en même temps. Les combats se révèlent à ce niveau assez dynamiques et on a rapidement les doigts qui chauffent sur notre manette. Si vous voyez que ça sent le roussi, vous pouvez toujours prendre la fuite et tenter de regagner les différentes cachettes dispersées dans le jeu (sur les toits ou dans des ballots de paille) afin de semer vos poursuivants et faire qu'ils vous oublient. Lors des poursuites, il vous faudra une bonne dextérité pour atteindre les cachettes et ne pas vous refaire prendre. Aventure, infiltration et action haletante sont donc au programme.

Gros point fort du jeu, l'histoire en elle-même bien sûr. A chaque assassinat se déclenche une cinématique dans laquelle votre cible se met à vous révéler certains détails qui ne manquent pas de vous troubler. Plus vos cibles se confient à vous, plus vous vous mettez à douter de votre mission. Ne vous cacherez t-on pas des choses ? Plus on avance et plus le scénario devient intriguant et passionnant. Il est juste dommage que le gameplay se montre si répétitif avant chaque phase d'assassinat. Le final est en tout cas de plus prenant et nous propose de l'aventure avec un grand A. Il faudrait se montrer difficile pour bouder son plaisir.

Malgré ses défauts de redondance, Assassin's Creed premier du nom reste un titre "culte" dans le domaine du jeu vidéo et qui a marqué son époque. L'histoire alternant présent et passé est franchement bien trouvée, la jouabilité est quasi parfaite, le graphsime est de toute beautée et l'action est au rendez-vous. Un titre à posséder dans sa collection à n'en point douter.

ASSASSIN'S CREED | ASSASSIN'S CREED | 2007
ASSASSIN'S CREED | ASSASSIN'S CREED | 2007
ASSASSIN'S CREED | ASSASSIN'S CREED | 2007

Une vraie réussite technique et scénaristique, hélas rapidement rattrapée par un gameplay très répétitif, que viendront rapidement corriger les suites (au détriment de l'histoire, cette fois...), et une facilité qui peut agacer : voir Altair escalader les façades et massacrer des gardes alors qu'on joue avec une seule main et en fermant les yeux est jouissif pendant quelques heures, mais finit quand même par lasser.

Note
4
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Stéphane Erbisti