Affiche française
Motor killer | Freeway maniac - the | 1989
Affiche originale
Motor killer | Freeway maniac - the | 1989
Un film de
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oui
Musique de

Motor killer

Freeway maniac - the

Alors qu'il n'était qu'un jeune enfant, Arthur a assassiné sa mère et son amant à coup de couteau de cuisine. Placé en asile psychiatrique, il est devenu un homme à l'impressionnante force physique. Il réussit à s'échapper et croise la route de Linda, une jolie blondinette qui est partit de chez elle après avoir trouvé son fiancé en charmante compagnie. La jeune femme parvient à échapper à Arthur et ce dernier est à nouveau arrêté et replacé à l'asile. Linda se fait engager comme actrice principale pour un film de science-fiction fauché. Mais Arthur ne l'a pas oublié : il parvient à nouveau à s'échapper et se met à traquer Linda...

Motor killer | Freeway maniac - the | 1989

L'AVIS :

Amis du nanar galactique, je te retrouve ici avec "Motor Killer", aka Folie Meurtrière, aka La Terreur de l'Autoroute, aka Breakdown, aka Freeway Maniac et j'en passe. Comme tu peux le voir, c'est une production Cannon et ça, ça donne de suite envie de la regarder. Ensuite, le slogan 50% Détraqué, 50% Obsédé, 100% Destroy, ça donne aussi envie de la regarder. Et puis bon, un mec qui tient une tronçonneuse sur une jaquette, bah ça donne aussi envie de regarder le film. Bref, on a pas mal d'arguments en faveur de "Motor Killer" de prime abord. On se dit qu'on va assister à une tuerie sauvage sur l'autoroute, comme le suggère le titre original, "The Freeway Maniac". En plus, y'a un gros camion sur l'affiche donc ça colle. En bon lecteur de ce blog, vous avez ensuite lu mon résumé de l'histoire. Et là, ça commence à tiquer. Vous vous dîtes, avec raison, que cet apparent tueur de l'autoroute ne va pas y passer beaucoup de temps, sur l'autoroute. Et la vision du film viendra confirmer cette étrange impression qu'on se fout un peu de notre gueule et qu'on nous sur-vend un produit là.

N'y allons pas par quatre chemins, "Motor Killer" est un nanar de haute volée, qui ne manquera pas de vous déverrouiller les zygomatiques, qui seront mises à mal par tant d'inepties que c'en est trop beau pour être vrai. Après une introduction façon Halloween, avec vue subjective et enfant tueur, on change de décor et on se retrouve quelques années plus tard pour retrouver ledit enfant qui a bien grandi et qui passe ses journées en institut psychiatrique. Vu que le budget du film ne devait pas être bien lourd, on a juste une pièce avec trois / quatre figurants faisant les fous et deux / trois gardiens. Arthur, notre tueur héros du film parvient donc à s'enfuir et s'offre un saut du haut d'un immeuble façon catcheur, parvenant à atterrir sur le malheureux gardien qu'il vient de balancer par le balcon et ce, sans se blesser ! Fortiche le gars ! Après avoir étranglé quelques individus, il croise la route de Linda, jouée par la mignonne Loren Winters, qui vient de se prendre un gros vent par son fiancé, lequel était occupé avec une autre demoiselle qui ne comprend pas pourquoi Linda réagit ainsi et est fâchée, après tout, "on ne faisait que baiser" dira-t-elle lors d'un dialogue anthologique. Pour l'anecdote, Loren Winters n'est autre que la femme du réalisateur Paul Winters.

Au premier regard, c'est l'amour fou entre Arthur et Linda ! Enfin, pas vraiment en fait. Faut dire que Linda rappelle à Arthur sa défunte maman, ceci explique cela. Comme Linda préfère s'enfuir pour échapper à Arthur, ça ne plaît pas à notre psychopathe en puissance. Pas de bol, il est arrêté et renvoyé à l'asile. Vous suivez toujours ? OK. Linda tente donc d'oublier cet incident et se fait engager comme actrice sur le tournage d'un nanar de S-F. On a tous les clichés qui se trimbale ici, avec le producteur qui profite de ses actrices, rajoute des scènes de nus par plaisir etc. On a une petite critique du milieu du cinéma, hop, placée comme ça, vite fait bien fait. Bon, et Arthur dans tout ça ? Bah figurez-vous qu'il parvient encore à s'enfuir (faudrait vraiment revoir la sécurité dans cet asile !) et qu'il se met en chasse de Linda, qu'il tient vraiment à revoir. Et là, miracle, il pique un camion, celui de la jaquette en plus, et il pourchasse une voiture avec des ados dedans sur l'autoroute ! Ça y est, les scénaristes ont retrouvé le fil conducteur dis donc ! Bon, ce n'est que le temps d'une scène mais quand même, ça fait plaisir.

Allez, comme faut pas exagérer non plus, Arthur parvient à trouver le lieu de tournage où se trouve Linda, tue quelques techniciens et figurants, donc un à la tronçonneuse mais en hors-champ, et va tenter d'atteindre Linda, laquelle est protégée par son fiancé qui est revenu auprès d'elle tout penaud. Mouais. Mal joué, filmé platement, avec des meurtres nombreux mais bien mou du genou et pas vraiment sanglant, Motor Killer ne s'en sort même pas avec les honneurs et on trouve le temps bien long devant notre écran. On appréciera la séquence se déroulant durant le tournage du film de S-F avec ce monstre-caillou très marrant, assurément la meilleure scène du film de Paul Winters. A regarder par curiosité si vous appréciez les nanars, sinon, vous pouvez aisément passer votre chemin...

Motor killer | Freeway maniac - the | 1989
Motor killer | Freeway maniac - the | 1989
Motor killer | Freeway maniac - the | 1989
Bande-annonce
Note
1
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Stéphane Erbisti