Affiche française
Prying eyes | Prying Eyes | 2011
Affiche originale
Prying eyes | Prying Eyes | 2011
Un film de
Scénario
Date de sortie
Pays
Couleur ?
oui
Musique de
, ,

Prying eyes

Prying Eyes

La police enquête sur une mystérieuse caméra trouvée dans un vieux grenier. Après visionnage de son contenu, les enquêteurs s’interrogent sur sa véracité. Ils savent seulement que le caméscope appartenait à un groupe de jeunes qui lors d'une pendaison de crémaillère, ont décidé de jeter un œil dans les combles car une vieille histoire à ce sujet avait éveillé leur curiosité. C'était définitivement une mauvaise idée…

Prying eyes | Prying Eyes | 2011

L'AVIS :

Hugo König est un réalisateur français spécialisé dans le film de genre et particulièrement dans le found footage qui alterne le bon (le très prenant "Night Shot") et le carrément pitoyable ("Gliitch"). Malheureusement ici, Prying eyes (qu’on pourrait traduire par « yeux » » ou « regards indiscrets ») ne sera pas un bon cru.

Sorte de resucée française du formidable "[REC]" avec une belle louche de "Le projet Blair witch", ce métrage se passe en huis clos dans une sorte de mansarde semblant interminable car elle paraît pourvue de multiples pièces dans lesquelles vont déambuler toute une nuit Alwin dit «Coco», Katia, Maeva, Roman, Sabrina et Marie, de jeunes gens en quête d’un soi-disant trésor caché, mais c’est sans compter sur des présences hostiles et invisibles !

Rempli de longueurs, mais aussi de répétitions, ce long-métrage propose également un mauvais jeu de la part des acteurs qui, quand ils ne cabotinent pas outrancièrement, jouent très mal la peur soit en la minimisant, soit en l’exagérant grossièrement ! La palme revenant tout de même à l’interprète de Morgan, déplorable au possible qui semble se marrer alors qu’il est censé pleurer !

Mais ce n’est pas tout car l’histoire est bas de gamme et peu originale puisqu’elle tombe dans la surenchère ou l’absurdité totale (c’est quoi sérieux ce caméscope qui vole tout seul et filme des gens qui essaient de s’en emparer !?), le pur mimétisme (le plan face caméra d’une protagoniste façon "Le projet Blair witch" ou l’exploration du grenier où une présence hostile est tapie dans l’ombre comme dans "[REC]"), si bien que l’on ressent un manque de considération total du réalisateur pour ses glorieux modèles ! Ajoutons à cela une fin ridicule, des protagonistes ne lâchant jamais la caméra alors que le danger rôde ou bien faisant toujours les mauvais choix quand ils ne se séparent pas à la moindre occasion, et vous aurez une petite idée de l’ennui perçu au visionnage. Bref, c’est à oublier urgemment !

Mauvais jeu d'acteur, histoire éculée et indigente, cette production indépendante ne brille pas non plus par son originalité car elle semble copier ses aînés sans aucun respect. Ce qui est aussi ennuyeux, c'est la fin qui aurait dû être laissée libre à interprétations, mais qui a été expliquée pour le public, de fait tout le pseudo mystère a complètement disparu. De plus, d'après le titre, on pouvait attendre quelque chose concernant des yeux mais, non, rien du tout ! Bref, un beau petit fiasco que voilà, garni de cris et de pleurs superfétatoires, de personnages qui semblent être là juste pour rien et d’une histoire de survivante assez ridicule en fait. En résumé, ce film désordonné est à vite oublier et montre que le réalisateur Hugo König, spécialiste français du found footage est assez irrégulier en la matière, même si c’est toutefois un tout petit peu mieux que l’invraisemblable "Gliitch" ! Quoi qu’il en soit, courage Hugo, on continuera à regarder tes longs-métrages car tu es l’un des seuls à œuvrer dans ce genre et on est fier de les chroniquer même si on ne les apprécie pas tous !

Prying eyes | Prying Eyes | 2011
Prying eyes | Prying Eyes | 2011
Prying eyes | Prying Eyes | 2011
Bande-annonce
Note
2
Average: 2 (1 vote)
Vincent Duménil