Ghosts of mars
Ghosts of mars
2176, la planète Mars est exploitée pour ses gisements miniers. Des forces de police dirigées par Helena Braddock font route vers Shining Canyon où les attend un prisonnier recherché : Désolation. Mais, dès leur arrivée, ils se retrouvent dans une ville déserte. Leurs recherches les amènent à faire de macabres découvertes, comme des corps mutilés et décapités. Assez vite, le groupe va faire face à l'attaque d'anciennes tribus indigènes, et va se réfugier dans la prison, où une alliance (contre-nature?) va se nouer entre Désolation et le lieutenant Ballard.
Un film de John Carpenter constitue toujours un événement et donc forcément la promesse d'un nouveau film majeur dans le paysage du cinéma fantastique. Pas de bol! Cette incursion martienne (qui ne porte pas chance comme le montre le "Mission to Mars" de Brian De Pama) est un échec sur de nombreux points. L'intrigue est saucissonnée selon plusieurs protagonistes, le passage du "virus" est maladroitement amené, les interprètes principaux ne sont pas toujours à la hauteur, un méchant qui fait aussi peur qu'un caniche, et je ne parle pas de la musique d'un autre âge. Pourtant, "Ghosts of Mars", possède quelques qualités : la société matriarcale change de la plupart des visions que l'on se fait du futur, ici pas de morale (le bon et la brute du même côté), le côté dénonciateur de l'exploitation d'une ancienne culture (parralèlisme avec les indiens d'Amérique). Le tout est malheureusement plombé par une mise en scène bourrine qui ne fait guère dans la dentelle, et qui rappelle n'importe quelle série B d'action de seconde partie de soirée.