Starship troopers 2: heros de la federation
Starship troopers 2:heros of the federation
La guerre contre les insectes arachnides continue... Des soldats de la Fédération sont contraints de se réfugier dans un bastion d'où va dépendre leur survie. Encerclés par les arachnides, les combattants vont bientôt faire face à un nouveau danger.
Attention une partie de la critique peut dévoiler des éléments susceptibles de gâcher la vision du film. Elle est précédée de la mention SPOILER.
Réaliser une suite au chef d'œuvre de Paul Verhoeven relevait de la gageure, et pour les plus mordus du sujet casse-gueule. Avec son budget riquiqui, STARSHIP TROOPERS 2 ne pouvait espérer s'en sortir que sur le talent et l'éventuel roubladirse de son metteur en scène pour arriver à faire croire à l'utilité d'une telle séquelle.
Le début ressemble comme deux gouttes d'eau au premier Starship Troopers, avec une armée de la Fédération aux prises avec les Arachnides. D'emblée, nous sommes plongés dans l'action. Un sentiment de déjà-vu jusque dans les "gueules" des acteurs dont certains traits de ressemblances avec leurs prédécesseurs sont frappants. Camouflant le manque de moyens, un épais brouillard ne laisse apparaître les insectes qu'au compte-goutte. On se dit pourquoi pas ! Une partie du film finalement peu saignante. On retrouve les mêmes aspects que dans le brûlot de Verhoeven : des militaires prêts au sacrifice (à la gloire) sans rechigner, une hiérarchie militaire bien établie… Ce qui va notamment poser problème à une simple femme combattante dans l'infanterie, dont des pouvoirs médiumniques font surface. Elle aura beau jeu d'avertir ses supérieurs du danger qu'elle pressent.
SPOILER
Une fois les survivants réfugiés dans un abri, l'intrigue prend une tournure moins militaire. Nous voici en plein huis-clos horrifique. Le danger venant cette fois de l'intérieur grâce à une nouvelle tactique des arachnides pour l'emporter. Rien de bien nouveau pour qui à déjà vu des films d'invasion extraterrestre ("The faculty") mais ce qui fait que ST2 ne sombre jamais dans le nanar total vient de ses scènes gores assumées dans les 30 dernières minutes.
FIN DU SPOILER
A trop vouloir plagier les films de menace extraterrestres et à marcher sur les plates-bandes de "Alien", cette suite y perd son âme.
* Phil Tippett, spécialiste des effets spéciaux ("Robocop", "Starship Troopers"), réalise ici son premier film.
* On retrouve Richard Burgi, un habitué des séries télé, héros notamment de la série "The Sentinel" et vu dans la première saison de "24 heures chrono".