Affiche française
Slayer - the | Slayer - the | 1982
Affiche originale
Slayer - the | Slayer - the | 1982
Un film de
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oui
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Slayer - the

Salyer - the

Deux couples d'amis se rendent sur une petite île paradisiaque pour y passer les vacances. Eric est enchanté, tout l'inverse de sa femme Brooke qui sait que la présence de Kay, la sœur d'Eric, risque de compromettre leur tranquillité. Kay est en effet victime de fréquents cauchemars dans lesquels elle voit les personnes de son entourage mourir d'atroces manières. Une fois sur l'île, les cauchemars reviennent et semblent avoir des répercussions dans la réalité. David, le mari de Kay, reste introuvable alors qu'une tempête se déchaîne au dehors. Les trois survivants se demandent s'ils sont réellement seuls sur l'île...

Slayer - the | Slayer - the | 1982

L'AVIS :

Un titre qui fait partie des fameuses videos nasties anglaises et qui s'est donc vu interdire sur le territoire britannique. Le méritait-il ? Assurément non. Film le plus connu de J.S Cardone, réalisé en 1982, The Slayer possède sa petite réputation chez les fans de films d'horreur de par sa rareté et cette fameuse classification dans les videos nasties. Pourtant, même si on a bien quelques meurtres sanglants à se mettre sous la dent, il ne sont guère nombreux puisqu'on en dénombre seulement trois pour être précis ! On a déjà vu pire niveau bodycount hein ! En effet, The Slayer s'apparente plus à un huis clos qu'à un slasher bourrin, étant souvent classé, à tort, dans cette catégorie.

Une fois débarqués sur l'île, on se retrouve avec quatre personnages principaux qui vont devoir tenir les 90 minutes que dure le film. Pas facile. Le réalisateur privilégie alors une ambiance qui se tient pas trop mal, les fais déambuler dans cette luxueuse maison située en bord de plage et, pour apporter un intérêt supplémentaire à son histoire, nous met en présence de Kay, une jeune femme qui fait des cauchemars récurrents voire prémonitoires. Elle est persuadée de connaître cette maison de vacances qu'elle a vu en rêve, comme ce cinéma laissé à l'abandon qui se situe sur l'île. Plus inquiétant, elle rêve de morts violentes et pense qu'ils vont se produire. On se retrouve avec un petit air familier non ? Oui The Slayer pourrait presque contenir des éléments du futur chef-d'oeuvre de Wes Craven, Les Griffes de la Nuit, qui n'existera qu'en 1984 ! J.S. Cardone ne donne pas trop d'explication quand au mystérieux tueur qui va décimer nos héros, le laissant volontairement dans l'ombre, rejoignant par là même les clichés du slasher movie.

Le premier meurtre est original, tout comme la scène de rêve qui en découle et qui met bien en avant les éléments sanguinolents. Mais c'est réellement la seconde mort qui marque des points, avec une perforation à la fourche superbement réussie, les pointes entrant et ressortant du corps de la victime de façon ultra naturelle pour un effet spécial de grande qualité. Le troisième meurtre s'effectue à l'aide d'une canne à pèche et d'un hameçon pour un résultat sympathique mais moins percutant. Hormis ces trois morts violentes commis par un tueur dont on ne connaît toujours pas l'identité, avouons qu'il ne se passe pas grand chose le reste du temps. Les personnages déambulent dans la maison, sur l'île, tentent de retrouver les disparus, parlementent, et tout ça traînent souvent en longueur, malgré les efforts du réalisateur pour aménager son suspense et créer une ambiance anxiogène. Plusieurs questions nous viennent à l'esprit concernant notre tueur : serait-ce un des héros qui se venge, une entité qui sort vraiment des cauchemars de Kay, le pilote d'avion qui serait resté sur l'île ou autre hypothèse ?

Bon, tous ceux qui ont vu des images de ce film savent malheureusement à quoi ressemble ce tueur, ce qui, j'avoue, gâche un peu la surprise; Certains éditeurs ont été jusqu'à mettre ce superbe monstre sur la jaquette du film donc amis du spoiler bienvenus ! Pas grave, son apparition est vraiment efficace, le maquillage est génial et on aurait bien aimé en apprendre plus sur elle, son existence, sur le pourquoi de sa présence sur l'île. J.S. Cardone zappe ces éléments de réponses et nous laisse dans l'expectative. Dommage. Et ce n'est pas la scène finale qui va nous donner des explications. Reste un film horrifique correct, plus atmosphérique que démonstratif, qui pourra manquer de rythme pour certains mais qui se laisse tranquillement regarder.

Slayer - the | Slayer - the | 1982
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Bande-annonce
Note
3
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Stéphane Erbisti