Peur bleue
Deep blue sea
Le centre de recherche sous-marin Aquatica utilise des requins et en particulier les cellules de leur cerveau afin de trouver un traitement sur la maladie d'Alzheimer. Le financier du centre se rend sur l'Aquatica pour voir les résultats des recherches. Un membre de l'équipe médicale se fait déchiqueter le bras par un requin pendant un test et il doit être emmené par hélicoptère à l'hôpital le plus proche. Mais une tempête fait rage et le sauvetage se passe mal, l'engin percutant la surface visible du bâtiment, provoquant une brèche et l'inondation de plusieurs parties de l'Aquatica. Les survivants comprennent vite que les requins, dont l'intelligence et la rapidité ont été developpées génétiquement, ont pu entrer dans le centre par la brèche et que leur férocité et leur soif de tuer va leur causer bien des soucis. Une course contre la montre commence, ainsi qu'un jeu du chat et de la souris entre les humains et les squales...
Ne tentez pas de faire une comparaison avec "Les Dents de la Mer". Le film de Spielberg et le film de Harlin n'ayant absolument pas le même but. Spielberg nous la jouait subjectivité et suspense, Harlin préfère la démonstration et l'action. Les requins chez Harlin, on les voit dès le début du film, en gros plans. Les scènes d'actions s'enchainent non-stop et on prend un pied incroyable en suivant les périples du petit groupe tentant d'échapper aux féroces squales. Mention spéciale à Samuel Jackson, qui nous livre la scène la plus surprenante du film... On appréciera également la plastique parfaite de la jolie actrice Saffron Burrows, impeccable en maillot de bain deux pièces. Certes, certains requins en image de synthèses sont à la limite du crédible mais qu'importe, le fun, l'action, l'humour et les séquences de bravoure nous font vite oublier ce détail ! Mon film de requin préféré, que je ne me lasse pas de voir et revoir!