Couverture française
JOYLAND | JOYLAND | 2014
Couverture alternative
JOYLAND | JOYLAND | 2014
Auteur
Editeur
Date de parution (France)
Pages

336

Couleur ?
Non
Langue

français

Joyland

Joyland

Les clowns vous ont toujours fait un peu peur?
L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse?
Alors, un petit conseil: ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage.
Après une rupture sentimentale, Devin Jones, 21 ans, débarque l’été 1973 à Joyland, petit parc d’attraction sur le littoral de la Caroline du Nord. Il est embauché avec d’autres étudiants pour compléter l’équipe de forains, à la fois étrange et joyeuse. Sa rencontre avec un petit garçon doué de voyance, atteint d’une maladie grave, et surtout de sa mère, va changer la vie de Devin. Obsédé par le mystère du train fantôme soi-disant hanté par le spectre d’une femme égorgée 4 ans auparavant, le jeune homme se lance dans l’enquête. Un nouveau meurtre est-il possible? Parviendra-t-il à l’éviter? Une chose est sûre, l’aventure le changera à jamais...

L'AVIS :

Roman assez court pour le Maître de Bangor car il ne comporte que 325 pages. Les critiques que l'on peut lire sur le web sont diverses et variées et je vais vous donner mon avis.

Certes l'histoire manque d'approfondissement pour les personnages secondaires (le personnel du Parc principalement), on aurait aimé en savoir plus sur les protagonistes, leur passé, le devenir de quelques autres, la mort de Linda, la période se passant entre la jeunesse et la vieillesse de Devin Jones... mais l'ambiance est là ! Un étudiant puceau et en détresse se retrouve à travailler dans un Parc d'Attractions durant l'été 1973. Il rencontre des amis et un mode de vie propre à Joyland (la Parlure, porter la Fourrure, les lapins...) qui va marquer sa vie à tout jamais.

King y ajoute d'autres ingrédients : le fantôme d'une femme assassinée dans la Maison de l'Horreur, un gamin atteint de dystrophie musculaire et d'un léger shining, une logeuse, une cartomancienne... tout un univers rappelant "La foire des ténèbres" de Bradbury avec un ton plus mélancolique et poétique.

Les nostalgiques des vieux King devraient apprécier ce roman. Moi j'ai savouré chacune des pages et j'ai bouffé ce bouquin en trois jours. On peut penser à l'atmosphère de "Stand By Me" (comme le signale la quatrième de couverture) mais, pour l'errance initiatique du personnage, j'ai pensé à "Duma Key".

Lisez ce bouquin et donnez votre avis ici. Tout ce que je peux dire, c'est que Joyland laissera une trace dans mon imaginaire. Il a déclenché en moi de vagues souvenirs et des émois de jeunesse. Une fois encore, King prouve qu'il est encore là et pour longtemps.

Note
5
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Zaroff