Jaquette française
I AM ALIVE | I AM ALIVE | 2012
Jaquette originale
I AM ALIVE | I AM ALIVE | 2012
Genre
Date de sortie
Système
Développé par

I am alive

I am alive

I AM ALIVE | I AM ALIVE | 2012

Un an après qu’une catastrophe d’ampleur planétaire a quasiment éliminé toute trace de civilisation, un homme lutte pour sa survie. Confronté à un monde risqué, dangereux et décadent, il parcourt une ville désolée à la recherche de sa femme et de sa fille.

Après un développement difficile, amorcé en 2006 par les français de Darkworks ("Alone in the dark : the new nightmare", "Cold fear"), puis repris par Ubisoft Shanghai, "I am alive" est arrivé sur nos consoles en mars 2012.

Le jeu nous plonge dans un univers post-apocalyptique, un an après une catastrophe désignée comme « le Choc », dont nous ne saurons pas grand-chose. Tout juste pourrons-deviner l’origine sismique de la catastrophe, éventrant les villes, abattant les immeubles et obligeant les survivants à s’enfermer plusieurs mois dans des abris des fortunes pour éviter d’être confrontés à une épaisse couche de poussière rendant l’atmosphère irrespirable au sol.

C’est donc dans une ville fantôme, aux rues impraticables et entièrement recouverte de poussière et de cendres, que nous débarquons. Afin d’éviter la pollution au sol et de franchir les routes et ponts détruits, il faudra grimper, franchir des précipices, escalader des immeubles : c’est la première caractéristique d’I am alive. Mais contrairement aux ascensions rapides et faciles d’un "Assassin’s creed" par exemple, l’escalade dans I am alive est lente, fatigante et peut vite devenir fatale.

Car le jeu propose un système d’endurance qui empêche notre héros de grimper indéfiniment : au bout d’un certain temps, il se fatigue, et si l’on peut se ravitailler grâce à des ressources à dénicher un peu partout, ou fournir un effort violent pour combler les derniers mètres avant la prochaine zone de repos, le résultat est sans appel : sans endurance, c’est la chute, fatale. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais on peut rapidement paniquer quand, à des dizaines de mètres d’altitude, au beau milieu de la façade d’un building, on se rend compte qu’on s’est trompé de chemin.

Il faudra ainsi observer le décor afin de définir au mieux le trajet que nous emprunterons. Certaines voies ne débouchent sur rien, d’autres sont un peu plus longues, et certaines structures menacent même de s’effondrer sous votre poids. Bref, chaque ascension est un moment assez intense, suffisamment en tout cas pour éviter de les trouver répétitives, même si avec l’habitude ces moments forts deviennent de moins en moins périlleux.

L’autre caractéristique majeure d’I am alive est son aspect survival. Les ressources sont limitées, les armes encore plus, ce qui a une importance majeure lors des rencontres avec d’autres survivants hostiles. C’est alors une partie de poker qui se met en place : armé de votre machette, de votre pistolet qui n’est peut-être pas chargé ou de votre arc, vous devrez réagir au mieux à la menace que constitue la rencontre avec un petit groupe.

Vous pouvez laisser approcher le leader pour l’égorger par surprise, menacer un adversaire avec vos armes (une solution qui ne fonctionne qu’un temps, l’ennemi finissant par estimer que, si vous ne l’avez pas encore tué, c’est que vous n’avez plus de munitions) pour l’empêcher d’attaquer ou le repousser vers un précipice, vous attaquer à celui qui vous semble être le leader afin de démotiver les autres. Il vous faudra réagir rapidement pour prendre la meilleure décision dans le feu de l’action, d’autant que la moindre erreur peut vous être fatale : éliminez en premier un homme armé d’une machette plutôt qu’un de ses compagnons armé d’un revolver et vous le regretterez rapidement. Chacun de ces affrontements présente un réel intérêt, même si là aussi, avec l’habitude, on finit par les gérer sereinement.

Le jeu propose également un système intéressant en ce qui concerne les sauvegardes : si vous pourrez recharger au début de chaque niveau, vous disposez et pouvez gagner des « tentatives », qui vous permettent de recommencer à la dernière sauvegarde. Pratique pour éviter de se farcir une nouvelle fois une ascension corsée ou un affrontement compliqué. Pour gagner ces « tentatives », vous devrez aider d’autres survivants, en les sauvant d’agresseurs ou en leur apportant des objets bien spécifiques. Une bonne idée dans la mesure où, pendant la première partie, il ne sera pas rare de mourir brutalement, et on l’on devra donc gérer ses possibilités de rechargement.

I am alive a finalement pour principal défaut d’être assez répétitif, même si l’intensité des différentes phases de jeu amoindrit ce bémol. On pourra également regretter la relative facilité du jeu qui, passé quelques heures, ne nous donnera plus aucun challenge, même en mode Survie. Reste néanmoins un univers post-apocalyptique très réussi, nous offrant des panoramas magnifiques, et un gameplay intéressant.

I AM ALIVE | I AM ALIVE | 2012
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Note
4
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Steeve Raoult