Affiche française
GUTS OF A VIRGIN | SHOJO NO HARAWATA - ENTRAILS OF A VIRGIN | 1986
Affiche originale
GUTS OF A VIRGIN | SHOJO NO HARAWATA - ENTRAILS OF A VIRGIN | 1986
Un film de
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oui
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Guts of a virgin

Shojo no harawata - Entrails of a virgin

Il y a des films méconnus que l'on découvre par hasard où l'on se dit "et dire que j'ai faillit louper ça" et au contraire, il y a des films pratiquement inconnus qui devraient le rester pour le bien-être de tous. Et ce "Guts of a virgin" prouve bien ce triste constat.
En effet si les asiatiques nous ont prouvés par de nombreuses fois leur penchant indéniable pour la violence extrême, il ne faut pas oublier leur penchant important tout de même sur le sadisme sexuel. Rien de tel qu'un "hentai" pour nous prouver cette idée.
Et ce "Guts of a virgin" va très loin dans ce domaine à en devenir malsain et très insultant pour la gente féminine.
Le film ne se concentre pas uniquement sur cela (il n'aurait d'ailleurs pas sa place en critique sur le site) mais établis un soupçon d'histoire au allure de "slasher" mettant en scène un tueur plutôt indéfinissable.

GUTS OF A VIRGIN | SHOJO NO HARAWATA - ENTRAILS OF A VIRGIN | 1986

Lors d'un bel après midi ensoleillé, plusieurs photographes de mode prennent des photos de charme de différents modèles féminins. La séance est terminée, la nuit arrive et il est temps de rentrer. Tout le monde a donc rendez-vous dans la voiture pour le trajet du retour. Malheureusement en route due à un brouillard persistant, ils se perdent et se retrouvent proche d'une vieille maison à l'allure abandonnée. Ils décident alors d'y séjourner durant la nuit en attendant que le temps se profile de meilleur augure. Là, les photographes vont en profiter pour tenter de coucher avec leurs modèles. Mais un mystérieux tueur rôde et est bien décidé de tous les liquider uns à uns.

Partant de ce postulat, on remarquera la grande faiblesse scénaristique du projet qui sent à fond le déjà vu. Mais c'est en voyant les dix premières minutes du métrage que l'on commence à avoir les boules. En effet, ces dix premières minutes sont toutes simplement des minutes érotiques sans aucunes utilités. Des seins nus, une copulation hasardeuse entre un photographe et son modèle, voilà à quoi vous en tenir et autant vous dire que l'ennuie s'installe très vite. Et ce n'est certainement pas votre engin qui va s'exciter une seule seconde tellement ces minutes sont pathétiques au possible.
S'ensuit donc l'arrivé dans la demeure ce qui amène un fort contraste étant donné ce début de film qui montre à aucun moment que le film va basculer dans le film d'horreur pur et simple. Malheureusement cela ne sera pas vraiment le cas car Komizu, le réalisateur préfère de loin s'attarder sur les séquences sexuelles.
Ainsi nos joyeux photographes n'auront qu'une chose en tête, copuler avec leurs modèles. On assiste alors à un monument de sadisme et misogynie plutôt extrême, le tout noyé dans une ambiance malsaine.
Tout va débuter avec le combat d'un des photographes avec un modèle où le photographe par ses prises de catch toujours appuyé sur les jambes va faire en sorte que la pauvre jeune femme s'urine sur elle-même et tombe dans les pommes par la même occasion. On ne s'étonnera donc pas que toutes les filles soient vierges, une constante dans la perversité inhérente au Japon entre autre. Alors préparez-vous aux éternelles soumissions, crises multiples de désaccord et autres orgasmes féminins plutôt louches.

Il est d'ailleurs important de constater l'importance de l'orgasme dans le film, il y a cette jeune femme qui fait une fellation et recrache tout le sperme en plan serré (oui c'est toujours essentiel à voir ce genre de chose …), le tueur qui viole une victime tout en la faisant prendre son pied (oui la femme prend plaisir) jusqu'à l'arrivé de l'orgasme, et enfin la pauvre femme victime du pseudo match de catch qui pète les plombs et se masturbe frénétiquement avec un bras coupé.
Bref tout ceci est vulgaire, laid et malsain. Je me demande d'ailleurs sincèrement comment on peut prendre du plaisir sur cela.

Vous l'aurez donc compris le sexe fait partie intégrante du métrage, c'est d'ailleurs son essence même. Le tueur viole chacune de ses victimes et possède un pénis tout bonnement impressionnant atteignant facilement les quarante centimètres à l'instar du zombie violeur de "The necro files". Mais vous allez me dire et l'horreur dans cela ? En effet, c'est plutôt timoré sur ce point-là bien que plusieurs meurtres sont présents, on retiendra le tout premier meurtre d'une médiocrité rare à en se pisser dessus de rire.
Le tueur surgit des bois, et frappe un malheureux avec un gourdin mais le comique survient avec le FX totalement raté, avec cet insert de tête de pâte à modeler et ses yeux qui ressortent genre ressort de bouffon dans une boîte. Néanmoins il y a vers la fin du métrage une meurtre bien barbare où le tueur enfonce sa main dans le vagin de la demoiselle afin d'en faire ressortir ses tripes. C'est ignoble en effet mais cela synthétise très bien le film.
Film très lassant, pourtant d'une courte durée (1 h 10), "Guts of a virgin" fait partie de ses films sans intérêts aux idées douteuses, de plus pas aidé par ses acteurs doués d'un niveau plus que moyen et une réalisation plutôt limite. Et dire qu'il existe deux suite à ce film !!

GUTS OF A VIRGIN | SHOJO NO HARAWATA - ENTRAILS OF A VIRGIN | 1986
GUTS OF A VIRGIN | SHOJO NO HARAWATA - ENTRAILS OF A VIRGIN | 1986
GUTS OF A VIRGIN | SHOJO NO HARAWATA - ENTRAILS OF A VIRGIN | 1986
Note
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