Affiche française
CRASH AND BURN | CRASH AND BURN | 1990
Affiche originale
CRASH AND BURN | CRASH AND BURN | 1990
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Crash and burn

Crash and Burn

En 2030, les rebelles résistent à la toute puissante Unicom Corporation, qui impose sa dictature sur le monde. Certains s'organisent, comme Lathan Hooks, qui dirige, avec l'aide de sa petite fille Arren, une station TV pirate. Perdue au beau milieu de nulle part, la station reçoit la visite de Tyson Keen, un membre de l'Unicom qui n'apprécie plus les agissements dictatoriaux de la corporation. Arren tombe sous son charme et lui propose de rester à la station pour éviter la tempête thermique qui va s'abattre sur la région. Durant la nuit, Lathan Hooks est assassiné. Tyson, Arren et les autres personnes présentes à la station vont devoir découvrir si le meurtrier se cache parmi eux...

CRASH AND BURN | CRASH AND BURN | 1990

L'AVIS :

Attention à l'affiche du film qui met un robot géant en arrière plan et qui peut faire penser que ce dernier en sera la vedette. "Crash and Burn", réalisé par Charles Band en 1990 est un fait un huis-clos se déroulant principalement à l'intérieur d'une station TV. Le robot, qui ne fonctionne pas, est laissé à l'abandon à l'extérieur de la station et il ne retrouvera sa mobilité que vers la fin du film et sa seule utilité sera de soulever un lourd pylône afin de libérer le héros. Point. Pas de combat de robots à se mettre sous la dent donc, le film ayant pourtant été retitré Robojox 2 : Crash and Burn pour son exploitation dans de nombreux pays, histoire de surfer sur le film de Stuart Gordon réalisé en 1989. Un procédé purement mercantile, qui ne reflète en rien le spectacle proposé par Charles Band. Huis-clos donc pour le casting principal, dont Paul Ganus, qui interprète Tyson Keen (Jason en VF) et la craquante Megan Ward, qui joue Arren (Ariane en VF) et dont c'est la première apparition.

Cette dernière est l'un des principaux attraits du film, se révélant touchante et romantique, comme le serait une adolescente vivant exclusivement dans un endroit clos et ne croisant quasiment aucun garçon dans sa morne existence. N'étant pas encore majeure, elle n'arrivera pas à mettre le grappin sur le ténébreux motard, qui préférera s'envoyer l'actrice Eva LaRue (vue dans Les Barbarians, Ghoulies 3, Robocop 3). Triste pour Megan Ward je suis. Bon, sinon, hormis les problèmes de cœur de cette ravissante actrice, il se passe quoi dans Crash and Burn ? Petit budget oblige, pas grand chose en fait. Quoique. Le film s'amuse à se la jouer thriller de science-fiction, avec une petite dose de paranoïa dedans. De la même manière que les héros de The Thing de John Carpenter, les protagonistes de Crash and Burn vont être confrontés à une menace venant de l'intérieur de la station TV et le doute et la suspicion vont s'amplifier petit à petit. Qui a bien pu tuer le grand-père d'Arren ? Représentant une menace d'ordre politique pour l'Unicom, serait-ce un membre de la corporation qui aurait effectué cette triste besogne ? Ou bien Winston Wickett, un présentateur de seconde zone peu apprécié ? Ou bien l'une des deux prostituées que ce dernier a fait venir à la station pour son émission ringarde ? Ou bien encore le mécano de la station ? Sa petite fille elle-même ? Ou l'institutrice qui en pince aussi pour le héros (oui, celle qui finira dans son lit) ? Mystère !

On aura droit au test sanguin pour déterminer qui pourrait-être l'éventuel coupable, car figurez-vous que le scénariste J.S. Cardone, un nom bien connu des fans de série B, n'a pas fait les choses à moitié et a carrément intégré à son histoire la notion de cyborg ! Car oui, mesdames, messieurs, l'un des protagonistes serait mi-humain, mi-robot, programmé par l'Unicom pour se débarrasser des gêneurs et des rebelles. Forcément, le mystère tombe un peu à plat au niveau d'un des acteurs. Si vous êtes fan de cinéma de genre, l'un des noms cités dans la fiche technique du casting devrait vous mettre la puce à l'oreille, ce dernier étant plutôt spécialisé dans les rôles de méchants. Bingo, ça ne rate pas ici ! Pourtant, je trouvais sa prestation avant découverte du pot-aux-roses assez sobre en plus, je me disais "tiens, ça change un peu de ses rôles habituels". Eh ben non, c'était bien lui ! Niveau effets spéciaux et de maquillage, on est assez loin de "Terminator", on serait plus proche de "Class 1999" par exemple, mais bon, ça passe quand même si on est indulgent.

Ce qui est sympa dans ce film, c'est que J.S. Cardone nous a réservé une petite surprise concernant un autre protagoniste et on l'en remerciera. En plus de tout ça (c'est déjà pas mal en fait !), vous aurez droit à une scène de douche, un peu de nudité et un peu de violence. Le casting joue plutôt bien et tout le monde s'en sort avec les honneurs. Certes, le rythme n'est pas très dynamique mais vu que le film se focalise plus sur l'ambiance et le suspense, ce n'est pas dérangeant. Au final, cette petite production Full Moon n'est pas désagréable à regarder, j'en étais même le premier surpris parce que le début est un peu laborieux mais plus le film avance, plus son capital sympathie augmente. Rien de transcendant c'est sûr mais j'ai bien apprécié.

CRASH AND BURN | CRASH AND BURN | 1990
CRASH AND BURN | CRASH AND BURN | 1990
CRASH AND BURN | CRASH AND BURN | 1990

* Disponible en DVD, en film bonus de Robot Wars, chez BACH FILMS

Note
3
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Stéphane Erbisti