Blob - le
The blob
Une météorite s'écrase à proximité d'une paisible bourgade, libérant un organisme extraterrestre rose et gluant qui va croître en taille et en avidité au fur et à mesure qu'il absorbera ses victimes. Enfreignant l'incrédulité de la police et les autorités scientifiques, un jeune rebelle et son amie vont tenter de survivre et de stopper la progression du monstre.
The Blob est le remake d'un film homonyme de 1958, assez mauvais au demeurant, réalisé par Irvin S. Yeaworth Jr. On y voyait l'une des premières apparition au cinéma de Steve McQueen. Le film donna lieu à une suite en 1972, réalisée par Larry Haggman (qui n'est autre que le fameux J.R de Dallas...). Sur un scénario classique (et pour cause, puisqu'il respecte le schéma des films de monstres des années 50), Russell parvient à susciter quelques beaux instants de peur viscérale, ainsi que quelques scènes gores de bon aloi. Rien de bien révolutionnaire, certes, et pas de quoi crier au génie! Les personnages sont des archétypes destinés en priorité à l'identification d'un public jeune (sans toutefois tomber dans la débilité aseptisée de la décennie suivante), et la réalisation se contente de respecter les canons de l'époque... Défauts mineurs pour une série B, et qui sont compensés par d'excellents éclairages, un beau travail sur les couleurs (les bleus, les rose, les violets, les noirs) et des effets spéciaux qui, en dehors des plans cadrant la totalité du monstre, sont très réussis. Notre monstre de l'espace à croissance et à digestion rapide éveille assurément le dégoût et l'horreur (les scènes chocs sont tout de même salées, et Russell n'hésite même pas à y faire passer un enfant), mais aussi une sympathie amusée. Ce n'est jamais qu'un énorme chewing-gum VIVANT, après tout!... Un film sans autre prétention que de vous faire passer agréablement une partie de la soirée, et qui ma foi y parvient assez bien.