Affiche française
RISE OF THE ZOMBIES | RISE OF THE ZOMBIES | 2012
Affiche originale
RISE OF THE ZOMBIES | RISE OF THE ZOMBIES | 2012
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Rise of the zombies

Rise of the zombies

Alors que les morts-vivants ont envahi la ville de San Francisco, une poignée de survivants ont trouvé refuge dans la prison d’Alcatraz. Ayant entendu parler d’un remède contre l’épidémie, certains d’entre eux décident alors de quitter l’île pénitentiaire pour trouver dans la ville la plus européenne des Etats-Unis le fameux scientifique ayant mis au point ce produit miracle. Une quête parsemée d’embûches dans laquelle les zombies les attendent au tournant...

RISE OF THE ZOMBIES | RISE OF THE ZOMBIES | 2012

« Quand "Machete" rencontre "the walking dead" ! », « le must-have pour les fans de zombies ! »... Voilà une jaquette de dvd qui promet du lourd, n’hésitant pas par ailleurs à nous mettre la tête de Danny Trejo en gros sur le recto et la tranche du fourreau cartonné dans lequel est vendue cette nouvelle perle de... Asylum !
Hé oui, nous avons bien dit Asylum, vous savez cette société qui semble aimer produire des nanars typés action/catastrophe à la pelle ?

Bon, vous l’aurez compris assez vite, aujourd’hui nous allons nous attarder le temps de quelques minutes sur une production au budget faiblard mêlant zombie et action avec un Danny Trejo ("machete", "anaconda", "heat", "predators", "une nuit en enfer", "spy kids", "desperado", "les ailes de l’enfer"...) décidément partout dans les DTV quand ce dernier n’est pas dans une nouvelle pub de Old El Paso. L’homme n’est en effet plus gage de qualité depuis longtemps et sa présence dans un casting sert bien souvent comme argument commercial, l’acteur fétiche de Robert Rodriguez n’étant que trop peu présent dans une grande majorité des films qui se vantent dorénavant de l’avoir dans la liste de leurs acteurs (et ce n’est pas "zombie hunter", sorti un an plus tard, qui nous contredira).

Bien évidemment, ce n’est pas du côté du scénario qu’il faudra chercher quelque chose à se mettre sous la dent. Mince comme une feuille de papier toilette premier prix, ce dernier ne brille pas pour son originalité (il suffit de lire le résumé ci-dessus pour s’en rendre compte) : une ville infestée de morts-vivants + une poignée de survivants + un antidote = une quête dangereuse pour trouver le remède miracle.

C’est dans ce contexte fort banal que nous nous retrouvons parmi une petite poignée de survivants prêts à en découdre avec les hordes de zombies qui ont envahi San Francisco.
Alors certes, même si une musique bien trop présente à mon goût vient gâcher certaines scènes de dégommage de zombies, l’action est bien présente dans le film de Nick Lyon et ce malgré la faiblesse du budget (les explosions, les artefacts électriques ou encore les accidents de voiture semblent avoir été conçus uniquement pas ordinateur... avec des moufles) et des scènes longuettes sans véritable intérêt si ce n’est nous balancer du pseudo-sentimentalisme à deux balles (une femme enceinte qui nous dépeint sa misérable vie, de malheureux amants qui vont devoir se séparer.. et qui se retrouvent finalement bien plus tard...).

Ajoutez à cela les incohérences scénaristiques inévitables et souvent très risibles dans ce genre de production à très petit budget (une grenade placée sous une voiture qui fait disparaitre tous les zombies aux alentours, une facilité déconcertante pour se retrouver dans cette grande ville qu’est San Francisco, des personnages dépourvus de raison par moments...) et vous avez là le parfait nanar certes assez énergique dans son ensemble (les batailles sont nombreuses) mais qui fait bien plus rire que peur !

Du côté de la galerie des personnages, inutile de vous dire que là aussi "rise of the zombies" envoie du lourd ! Entre le scientifique persuadé qu’il va guérir seul sa fille zombifiée (et qui n’hésite pas à passer sa main à travers les barreaux de la cellule où elle est retenue prisonnière soit dit en passant), le soldat persuadé qu’il a été envoyé par Dieu himself pour sauver l’humanité ou encore notre faux bad boy au grand coeur, nous voilà bien entourés!
Outre les dialogues souvent ridicules (« on va tous mourir !!! »), nous trouverons toujours à rire devant ces imbéciles qui semblent souvent prendre les mauvaises décisions (se retrouver dans des endroits envahis de zombies, descendre à toute vitesse Lombard Street, la rue la plus sinueuse des Etats-Unis) mais également prendre du plaisir à gâcher inutilement leurs munitions sur des zombies enfermés ou encore un mort-vivant pendu. Ne parlons pas de ceux qui se laissent presque attraper et dévorer par les zombies ou encore ceux qui s’obstinent à donner des coups de poing ou à trancher des gorges pour se débarrasser des morts-vivants...

Concernant nos zombies, ces derniers sont bel et bien présents... mais ces derniers sont toutefois venus avec leurs avantages et leurs inconvénients. Mises à part les transformations au réalisme peu saisissant, nos morts-vivants rendent plutôt bien à l’écran (de bons maquillages : visages dévorés/putréfiés, yeux livides... sans oublier le bébé zombie éclaté à coups de pompes!). Dommage toutefois que ces derniers aient des comportements et des attitudes quelque peu étranges... Car oui, nos zombies ici sont tantôt passifs (incapables d’attraper une proie qui passe à proximité d’eux) tantôt ultra speed et intelligents, mais surtout ces derniers savent nager et même escalader (il faut les voir grimper avec hargne au Golden Gate Bridge!). Des zombies fort étranges donc mais gardons toutefois en tête leur réalisme fort appréciable pour ce genre de production !

Au final, "rise of the zombies" est bien le nanar prévu. Sans réel intérêt si ce n’est de nous donner toutefois quelques sympathiques maquillages et deux-trois éclatements de têtes bienvenus, le film de Nick Lyon enchaîne bêtises sur bêtises et nous abreuve d’incohérences à tout va, de dialogues risibles, de personnages peu crédibles et de zombies fort particuliers (ils nagent, ils escaladent des ponts... Du grand n’importe quoi en pagaille!).
Hormis plusieurs scènes bien longuettes, nous pouvons cependant souligner que les confrontations avec les zombies sont assez nombreuses, Nick Lyon conservant un semblant de rythme, histoire de parvenir à ne pas sombrer dans la médiocrité d’un scénario bâclé et sans grande originalité.
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David Maurice