Affiche française
MORT AU LARGE | SHARK ZONE | 2003
Affiche originale
MORT AU LARGE | SHARK ZONE | 2003
Un film de
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Musique de

Mort au large

Shark zone

D'après la légende, un coffre de diamants appartenant à la Couronne d'Espagne est enfoui sur le "Santa Cruz", une frégate échouée au fond de l'océan depuis 1712, date de son naufrage.
De nos jours : Andrew Wagner, vétéran de la Navy, propose des plongées sur le navire disparu pour des aventuriers en mal de sensations. Accompagné d'un groupe, il meurt ainsi que le groupe, dévoré par un requin devant les yeux de son fils Jimmy.
10 années se sont écoulées et Jimbo, responsable de l'ensemble des plages de sa commune, est à présent marié et père de famille. La fête annuelle doit avoir lieu mais la petite bourgade ne possède pas les fonds nécessaires pour assurer sa mise en place. C'est alors qu'un mystérieux investisseur se propose d'aider le maire, en échange de quoi Jimmy devra le conduite sur le "Santa cruz".

MORT AU LARGE | SHARK ZONE | 2003

La terreur animalière est de retour. Nu image, fort d'une production boulimique, nous propose une fois n'est pas coutume les aléas à vivre proche d'une station balnéaire. La menace? Un requin bien évidemment! Ou plutôt, des requins au pluriel. Une petite originalité (ce sera bien la seule) que s'offre notre production préférée/détestée. Mais alors, pourquoi après nous avoir offert la désormais célèbre trilogie "Shark Attack", nous livre-t-on une fois de plus une histoire de squale? Car on ne change pas une équipe qui gagne pardi!
"Shark Zone" sera intitulé "Jurassic Shark" aux USA. Un titre qui aurait convenu à "Shark Attack III" en l'occurrence. Mais nous ne sommes plus à une incohérence près.
Je dois bien vous avouer qu'il devient rébarbatif de parler d'une production Nu image sans parfois avoir le sentiment de faire du copié/collé, mais votre serviteur va tâcher de relever le défi.

Commençons par les ingrédient récurrents, sans lesquels, tout fan de Nu image risquerait de perdre ses repères : le héros est toujours là : jeune, beau, sportif mais… hydrophobe (malin non? La peur de l'eau pour combattre un requin c'est embêtant tout de même), la jeune femme aussi (mais pour le film qui nous concerne se résume à l'épouse inexistante), ainsi qu'une bonne demie-douzaine de méchants. N'y a-t-il donc personne pour gérer cette situation dramatique? C'est là qu'intervient notre Maire, soucieux de sa plage et de ses intérêts personnels bien sûr (ah bon c'est du déjà vu?)
Toujours est-il que notre réalisateur semble aimer ça. Question "cheap" il en connaît un rayon et n'est pas un inconnu dans le petit monde de Nu image : il a déjà signé bon nombre de scénarii et assuré la production à plusieurs reprises ( "Shark Attack 1&2", "Spiders", "Octopuss 2"…) Infatigable, il nous proposera en 2005 "Raging Sharks" (!). Le monsieur est fidèle et n'est pas le seul. Serge Colbert nous propose une musique d'ascenseur déjà orchestrée dans "Shark attack" et "Crocodile" pour ne citer que ceux-là.
Revenons à nos requins. Notre héros parviendra-t-il à surmonter sa peur de l'eau pour combattre la menace? La particularité de ce type de production est de proposer une histoire inexistante une fois que le sujet est posé. Entre l'introduction du film et sa fin toujours prévisible, il ne se passe rien mis à part des plans sous-marins, des requins qui attaquent et des méchants qui se font dévorer. Des gentils aussi, car Nu image essaie aussi d'attendrir et d'offusquer son spectateur. Moi je me marre surtout.

Je souris béatement aussi devant, selon moi la scène "culte" du film : la maison nous avait habitué à ses requins capables de nager à la verticale, "Shark Zone" repousse les limites et va toujours plus loin : notre animal cette fois-ci déglutit admirablement bien. La scène dure bien quelques secondes et la "gorge" de notre grand blanc ne cesse de se plier et déplier dans une débauche hilarante d'effets numériques. A quand la digestion en direct?
Mais le drame existe aussi, à l'image de notre héros qui va perdre (? vous comprendrez…) sa douce dans les mâchoires du monstre (le spoiler n'existe pas chez NI) ; d'ailleurs cette scène nous montre toute la sauvagerie propre à la production qui déclenchera en chacun de nous des effets plus ou moins différents : gymnastique des zygomatiques, possibilité d'aller aux toilettes, se faire un casse-croûte…
Et pendant ce temps-là, notre requin s'approche tranquillement des abords de la plage…

Aussi notre "Superman" se doit de réagir, et vite! Aux hommes restés sur l'eau, il préfère quant à lui grimper dans son hélico pour suivre le débat. Très énervé, il va surpasser sa colère et pour cela il a une arme redoutable : le dialogue!
Petit florilège : (juste après le largage de la première bombe)
"C'est une vraie partie de poker!"
"Ouais! t'avais un sacré jeu!"
"Ouais ! une quinte flush!"
"Carré d'as! On peut dire que t'es un sacré joueur de poker!"
"En voici une partie qu'ils auront du mal à digérer!" ( à propos des requins )
Est-il utile de continuer? Si je vous dis aussi que les survivants pensent à prendre les fusils une fois que tout le monde est déchiqueté devant leurs yeux vous me répondrez quoi? Qu'il est grand temps d'arrêter?
Concernant la fin du film justement, je ne vous laisse aucun choix au happy-end, car un NI se termine toujours bien. Mais il propose aussi bien évidemment une possibilité de suite. Aussi la toute dernière image du film vous démontrera que le requin à un pouvoir "d'insertion" insoupçonné.
En résumé, les jeunes femmes retiendront la musculature du héros, les autres seront soit en train de sécher leurs larmes, soit en train de se brosser les dents.

MORT AU LARGE | SHARK ZONE | 2003
MORT AU LARGE | SHARK ZONE | 2003
MORT AU LARGE | SHARK ZONE | 2003
Note
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Christophe Jakubowicz