Affiche française
Ghosthouse - la maison du cauchemar | Casa 3 - la | 1988
Affiche originale
Ghosthouse - la maison du cauchemar | Casa 3 - la | 1988
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oui
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Ghosthouse - la maison du cauchemar

Casa 3 - la

Henrietta Baker, une fillette, vit dans une grande maison avec ses parents. Son père Sam, pour la punir d'avoir tué leur chat, l’enferme dans la cave de la maison. Henrietta trouve un mannequin d’un clown, il s’agit d’un caméo maléfique qui va entraîner la fillette dans une folie meurtrière !
Vingt années plus tard, Paul Rogers, un étudiant en informatique, alerte Martha, sa petite amie, sur des signaux étranges qu’il reçoit de sa Cibi. Les deux jeunes gens décident de découvrir l’endroit d’où sont émis les signaux qui font penser à des appels aux secours. Leur recherche les mène jusqu'à la maison abandonnée des Baker. Peu de temps après, des manifestations étranges ont lieu...

Ghosthouse - la maison du cauchemar | Casa 3 - la | 1988

L'AVIS :

Avec "Ghosthouse - la maison du cauchemar" », dont le titre original est "La casa 3", Umberto Lenzi a voulu faire une suite aux deux premiers "Evil dead", qui s’appellent donc "La casa" en Italie. Soyons honnêtes, il s’est planté mais quel bonheur de visionner ce nanar pur jus dans lequel on assiste à un festival de faux raccords et autres incohérences scénaristiques ! On les compte par dizaines et le film se savoure donc entre potes avec le rituel bière/pizzas ! Poilade garantie !

Comédiens neurasthéniques, histoire bordélique à l’extrême, nanar qui n’a ni queue ni tête, "Ghosthouse - la maison du cauchemar" c’est du haut niveau, il ferait passer "Les rats de Manhattan" pour "Citizen Kane et on a peine à croire que Lenzi réalisa huit ans auparavant des films comme "Nightmare city" !

On y trouve la belle Lara Wendel, aperçue dans le "Ténèbres" de Dario Argento (c’est la victime de Cristiano Berti, l’adolescente en minijupe qui meurt sous les coups de hache en pleine nuit, dans le jardin du meurtrier) mais aussi cette trogne de sadique de Donald O’Brien vu dans "Zombie Holocaust" de Girolami ou "Quatre de l’apocalypse" de Fulci, sauf que là on ne comprend rien sur ses motivations puisqu’il se pend alors qu’il allait attraper sa proie (ne cherchez pas d’explication, même le scénariste du film n’en a pas trouvé ! ), et Pepe, ah Pepe ! Le black obèse auto-stoppeur SDF avec sa main en squelette factice qui apparaît, puis s’en va puis réapparaît 40 minutes après alors qu’il était à 40 kilomètres de la casa des Baker ! Il y a aussi Timothy Van Patten, le célèbre Peter Stegman de "Class 1984" au casting.

Bien sûr, personne ne suit les conseils du dénommé Paul (quel con celui- là !), surtout il faut bien fermer A CLEF la porte du camping- car, cause à mon cul ma tête est malade, Lenzi n’a pas réalisé son film il l’a chié et on soupçonne qu’aucun script n’a mis les pieds sur le tournage !
On se demande comment Paul a trouvé un jerrycan d’essence dans la crypte de la tombe d’Henrietta et ce sera idem pour l’épitaphe qui ne colle en rien de façon logique avec l’histoire !

Ça fonctionne quand même car si le spectateur est pris pour un âne, on suit le film sans déplaisir, on a envie d’aller jusqu’au bout rien que pour savoir le rapport entre la gamine Henrietta et son clown ! Mais qu’est ce que c’est que cette histoire il doit bien y avoir une explication !

La baraque, genre depuis 20 ans, aucune agence immobilière n’a voulu la revendre et se faire de l’argent ? D’où viennent ces satanés signaux de Cibi qu’on entend au début ?

Lenzi pique des trouvailles à droite à gauche, à "Amityville la maison du diable" ou à "Poltergeist" entre autres et agrémente son pudding de séquences un peu gore (dont une hyper bancale, le meurtre de Tina coupée en deux !), des robinets qui coulent du sang ou un gloubi-boulga laiteux sous les fondations de la baraque qui engloutit un pauvre gus, mais franchement c’est du nawak à 200 % ce "Ghosthouse" !

Quant à la fin, alors là, je sais pas quelle idée a pris Lenzi mais ma foi, il ne s’en sort pas trop mal car tout le long c’était plutôt mal barré !

A voir donc au 127ème degré, dans le genre nanaresque, "Ghosthouse - la maison du cauchemar" se pose comme un pilier, on ne pensait pas qu’on pouvait encore réaliser des films pareils à l’orée des années 90 !

Prévoir des bières et se laisser porter par un flot ininterrompu de connerie pendant une heure trente, rameuter ses potes fans de nanars et pas regardant, telles sont les conditions indispensables pour savourer « Ghosthouse », le « White fire » du film de maison hantée !

Ghosthouse - la maison du cauchemar | Casa 3 - la | 1988
Ghosthouse - la maison du cauchemar | Casa 3 - la | 1988
Ghosthouse - la maison du cauchemar | Casa 3 - la | 1988
Bande-annonce
Note
3
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Mathias Chaput