Jaquette française
RESIDENT EVIL : REVELATIONS | BIOHAZARD : REVELATIONS | 2013
Jaquette originale
RESIDENT EVIL : REVELATIONS | BIOHAZARD : REVELATIONS | 2013
Date de sortie
Système
Développé par

Resident Evil : Revelations

Biohazard : Revelations

RESIDENT EVIL : REVELATIONS | BIOHAZARD : REVELATIONS | 2013

L'agent spécial Jill Valentine du B.S.A.A. a perdu contact avec Chris et sa partenaire Jessica. En suivant les coordonnées trouvées, Jill et Parker, son partenaire, sont envoyés dans un navire sombre pour les retrouver. C'est alors qu'elle découvre que ce navire est infesté de Zombies et autres créatures mutantes. Elle devra faire preuve de courage pour pouvoir s'échapper vivante du navire avec son partenaire et découvrir la lourde vérité sur Chris et le navire.

L'AVIS :

Avec Resident Evil : Revelations, d’abord sorti sur Nintendo 3DS avant d’être porté en Haute Définition sur PS3 et 360, Capcom choisit d’opérer un certain retour aux sources, sans toutefois renier les mécanismes de jeu apparus depuis Resident Evil 4. Cet épisode va ainsi faire le lien entre une ambiance telle qu’on la connaissait dans les premiers volets de la saga, et l’action omniprésente des derniers épisodes en date.

Si nous suivrons plusieurs binômes au cours de l’aventure, nous permettant de faire le liens avec des incidents passés, au sein d’un immeuble de bureaux menacé par la destruction entière d’une ville, ou de récolter des indices dans une base située dans des montagnes enneigées, le cœur de l’histoire nous emmène au sein d’un navire, le Queen Zenobia, où nous serons confrontés à de nouvelles mutations engendrées par le Virus T-Abyss.

Cette progression sur un bateau nous permet de retrouver les couloirs étroits et obscurs qui avaient disparu de la saga. Instantanément, c’est une ambiance d’une autre époque qui nous revient, d’autant que l’on retrouve le système d’allers et retours constants, certaines salles ne pouvant être déverrouillées que par une clé bien précise. Un véritable plaisir nostalgique donc, qui va néanmoins faire la part belle aux affrontements : reprenant le système de déplacement et de visée de RE 4 et 5, le jeu y ajoute la possibilité de se déplacer en visant et d’esquiver les attaques ennemies.

Des adversaires qui seront très nombreux, et qui feront bien souvent office de chair à canon face à un arsenal toujours aussi garni : pistolets, fusil à pompe, mitrailleuses, grenades, il y a sur ce bateau de quoi envahir un pays. Heureusement d’ailleurs, car si les points faibles des ennemis apparaissent de façon très évidentes, il faudra bien souvent un bon paquet de balles pour en venir à bout, surtout en mode Difficile. On regrettera néanmoins qu’un ennemi classique comme le Hunter ne constitue plus une menace, livré en pâture à notre puissance de feu dans des séquences qui auraient pu être bien plus épiques.

On retrouvera également les défauts classiques de la saga, à savoir des personnages souvent caricaturaux, voire ridicules (Raymond et Jessica ont des apparences assez particulières…), et un scénario très léger, où il n’y aura aucune véritable révélation, malgré le titre. On appréciera en revanche l’apparence des créatures contaminées par le T-Abyss, dont les mutations reprenant certaines caractéristiques de la faune et de la flore marine donnent des résultats souvent cauchemardesques.

RE : Revelations tente donc de mêler les mécanismes de jeu classiques et les éléments ajoutés à chaque épisode. Cela donne un épisode hybride, parfois destabilisant, cumulant autant les qualités que les défauts des premiers (ambiance omniprésente, cheminement parfois répétitif) et des derniers (action omniprésente, ennemis peu menaçants) épisodes de la saga. L’aspect nostalgie fonctionne néanmoins à merveille, ce qui pour un fan de la première heure, qui a également énormément apprécié le 4, fait de ce volet une vraie réussite.

RESIDENT EVIL : REVELATIONS | BIOHAZARD : REVELATIONS | 2013
RESIDENT EVIL : REVELATIONS | BIOHAZARD : REVELATIONS | 2013
RESIDENT EVIL : REVELATIONS | BIOHAZARD : REVELATIONS | 2013
Note
5
Average: 4.2 (1 vote)
Steeve Raoult