XXX : dark web

XXX : dark web

Un adolescent se rend sur le dark net et accède au site extrême Queen of Hearts. Là, il va visionner des vidéos à ne pas mettre devant tous les yeux...

XXX : DARK WEB | XXX : DARK WEB | 2020

L'AVIS :

Après "XXX : Deep Web" en 2018, le réalisateur et producteur Domiziano Cristopharo décide de remettre le couvert et d'aller encore plus loin dans l'extrême avec XXX : Dark Web ! Pour ce faire, il fait appel à plusieurs de ses amis réalisateurs, tels Adam Ford, Alex Hernández, Emanuele Marchetto ou Lorenzo Dante Zanoni pour repousser les limites et offrir aux fans une oeuvre choquante à ne pas mettre devant tous les yeux. Si j'avais trouvé au final XXX : Deep Web assez inoffensif, malgré le très bon segment Cruising réalisé par Christopharo justement, force est d'admettre qu'avec XXX : Dark Web, le niveau est largement monté d'un cran et que les différentes vidéos proposées sont franchement bien plus extrêmes que celles vues dans le film de 2018. D'ailleurs, Domiziano Cristopharo ne considère pas XXX : Dark Web comme une suite mais plutôt comme un reboot, laissant entendre qu'effectivement, le film de 2018 n'allait pas assez loin dans le démonstratif. Le principe est donc le même : une personne se connecte au dark web et va cliquer sur diverses vidéos, nous entraînant avec lui dans le visionnage de séquences que le public lambda trouvera totalement abjectes et ne parviendra sûrement pas à comprendre où se trouve l'intérêt. Il est vrai que ce type de film possède un scénario qui tient sur un timbre poste et n'a qu'un seul but : se montrer le plus choquant possible et provoquer la révulsion et / ou la fascination chez un public de connaisseurs qui a l'estomac bien accroché.

Logiquement, on sait à quoi s'attendre quand on enclenche XXX : Dark Web et, pour sûr, il n'y a pas tromperie sur la marchandise. La première vidéo se nomme TeknoBarbie et elle est mise en scène par Domiziano Cristopharo. Sur une musique techno (logique !), l'actrice Chiara Pavoni, vue dans Xpiation du même réalisateur, danse, à moitié dénudée, puis se met à se griffer le corps avec ses ongles, entaillant la chair et faisant jaillir le sang. Puis, à l'aide d'une aiguille, elle se perce la peau, le téton puis les grandes lèvres de son intimité. Un premier segment qui nous met d'entrée de jeu dans le bain. Le second segment ne fait pas non plus dans la dentelle, c'est le moins que l'on puisse dire. Avec The Prosperity of Vice, le réalisateur mexicain Alex Hernández (Blood for Flesh) ne lésine ni sur le sexe ni sur la violence et offre un spectacle bien glauque qui démarre sur les chapeaux de roue : un homme se masturbe en regardant des photos de cadavres en décomposition puis il se remémore les actes de cruauté qu'il a commit sur un homme. Masqué et aidé d'un complice, les deux bourreaux vont faire subir les pires outrages à leur pauvre victime masculine : fellation avec section du pénis à coup de dents, pétage des dents à coups de pince, tuyau d'aspirateur enfoncé dans l'anus, découpage d'une jambe en dessous du genou et j'en passe, le tout sans aucun hors-champ. Les effets-spéciaux sont de qualité et on en prend plein la vue. On pourra se poser la question de savoir s'il faut être mentalement sain d'esprit pour visionner ce type de séquence mais ce n'est que du cinéma après tout !

La troisième vidéo, baptisée Dolls, est mise en scène par Emanuele Marchetto. Et elle est excellente elle aussi, enfin, si on peut dire ça ! On y voit un homme s'acharner sur un mannequin en plastique avant de s'en prendre à une femme, bien vivante quant à elle. L'idée bien déjantée de ce segment est que l'homme va prélever divers éléments sur sa victime humaine (peau, bout de sein, viscères, cœur..) pour les mettre sur et dans le mannequin inanimé ! Classe non ? Vous voyez, je vous avais dit que XXX : Dark Web était vraiment plus trash que XXX : Deep Web ! Vidéo suivante : Deconstructing Roberto d'Adam Ford. Une vidéo bien plus calme en apparence dans son traitement et sa mise en scène mais qui risque de vous faire grincer des dents tout de même : on y suit un homme enfermé dans une pièce, qui va devoir obéir à des ordres et résister à la douleur. Et quelle douleur ! Aiguilles enfoncées dans les testicules, couteau en plastique inséré dans l'anus, plug à urètre introduit dans... l’urètre, bien joué et autres joyeusetés sont au menu de ce repas assez particulier ! La dernière vidéo est encore plus hallucinante puisqu'il s'agit des courts-métrages du performer Daniel Valient, qui pratique, pour de vrai cette fois, l'auto-mutilation avec l'aide d'une demoiselle nommée Allison Simon. Coup de ciseau, coup de marteau et, aussi dément que cela puisse paraître, section d'une phalange de l'auriculaire, qu'Allison ne manquera pas d'aller faire cuire pour le manger ! Ok, ok... On atteint une certaine forme d'art corporel ici, à vous de voir si vous êtes réceptif ou pas !

Le film se termine avec le fameux fil rouge, réalisé par Lorenzo Dante Zanoni, qui voit notre ado trop curieux être victime de son voyeurisme, le dark net n'étant pas une zone très recommandé, je vous laisse la surprise ! Amateurs de perversion extrêmes et d'ambiance malsaine, XXX : Dark Web est une expérience à vivre, surtout pour ceux qui ne vont jamais sur la face obscure d'internet. Je suppose qu'on trouve bien pire sur le vrai dark net, néanmoins, Domiziano Cristopharo et ses copains nous en montre un aspect de manière bien frontale, qui ne plaira évidemment pas à tout le monde, c'est le but recherché ! Une curieux objet donc que ce film mais comme il faut être ouvert à tout, une vision est conseillé pour se faire son propre avis. Pour ma part, j'ai trouvé ça intéressant même si je préfère un film avec un scénario, une histoire...

XXX : DARK WEB | XXX : DARK WEB | 2020
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* Disponible en DVD chez TETRO VIDEO

Note
4
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Stéphane Erbisti