Tomorrow war - The

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Nous sommes en décembre 2022, le jour du réveillon de Noël. Dan Forester, un ancien membre des forces spéciales devenu professeur de biologie, regarde en famille la finale de la Coupe du monde de football à la télévision, lorsqu’un portail s'ouvre en plein match et que des soldats débarquent dans le stade. Ces derniers affirment être des voyageurs temporels arrivés de l’année 2051 pour informer les habitants de la Terre que, dans 30 ans, ils perdront une guerre contre des extraterrestres, les Whitespikes, venus exterminer l'Humanité entière. Le seul moyen de survivre à ce fléau est de faire transporter des soldats et civils du monde d’aujourd’hui trente ans plus tard pour pouvoir lutter contre cette invasion alien. Parmi les recrues, Dan est déterminé à sauver le monde pour l’avenir de sa fille, Muri, et fera alors équipe avec une brillante scientifique afin de garantir l’avenir de la planète…

TOMORROW WAR - THE | TOMORROW WAR - THE | 2021

L’AVIS :

Alors oui, on a l’impression de revoir certains passages et autres arcs narratifs de fleurons de la science-fiction comme : "Terminator" et "The edge of tomorrow " (pour les sauts dans le passé afin de modifier le futur), ou encore "Aliens" et "Starship troopers " (pour les bestioles agressives et sans remords avides de chair humaine), voire "Independance day" (pour le côté « patriotes américains sacrificiels et seuls sauveurs du monde ») et enfin "The thing" (pour la séquence entière dans le glacier russe recouvert par la neige), mais on a toutefois vu pire comme références, non ?

On pourrait encore trouver à redire sur la cohérence de certains points du script comme : les sauts dans le temps (pourquoi pas avant pour être mieux formés et informés ?), l’invention de la machine à le remonter justement (pourquoi là ?), le manque de formation et la diversité des recrues (c’était vraiment la meilleure idée pour endiguer une invasion extraterrestre massive ?), et enfin sur le fait que la résolution finale viendra de la bouche d’un adolescent fan de vulcanologie (mais après tout, la solution de "Mars attacks !" n’était-elle pas toute aussi ridiculement amenée ?). Tout comme d’aucuns pourraient ajouter que l’on sait comment le film va finir dès le début car beaucoup de ressorts scénaristiques sont prévisibles, que l’on trouve qu’il y a un peu trop de pathos dans la relation père/fille et de tension entre le fils et son père, et que le sidekick censé être rigolo (le très irritable Charlie) vient casser les effets dramatiques de certaines scènes.

Alors que, côté casting, Chris Pratt (les franchises "Les gardiens de la galaxie" et "Jurassic world") et Yvonne Strahovski (vue dans le pitoyable "I, Frankenstein" et la sympathique série Chuck) jouent convenablement sans toutefois crever l’écran non plus, alors que Betty Gilpin (vue surtout dans le jubilatoire "The hunt" de 2020) est carrément sous-exploitée en étant cantonnée au rôle de mère de famille effacée. Ce qui est carrément dommageable quand on connaît le potentiel physique de la demoiselle !

Pourtant, force est de reconnaître que de tout cela on s’en contrefiche éperdument car à partir du moment où nos soldats confirmés ou débutants se retrouvent téléportés à Miami dans le futur, fini l’ennui total et les relations plates entre les protagonistes, le long-métrage commence vraiment ! S’enchaînent alors des séquences d’action non-stop ! On se retrouve ainsi en pleins décombres d’une ville qui a été complètement assiégée par une race extraterrestre hostile, ça tire, explose de partout, les personnages tombent, se fracassent sur les immeubles et seront poursuivis par des aliens belliqueux tirant des pointes osseuses les empalant de façon hyper brutale. On est en immersion totale et ce ne sera pas fini car on continue avec une magnifique et angoissante course-poursuite dans une cage d'escaliers. Puis retour à la base pour une courte pause pour repartir de plus belle avec d’autres séquences dantesques : la capture violente d'une femelle extraterrestre suivie d'une escapade désespérée puis d'un assaut cataclysmique sur la plate-forme maritime servant de quartier général temporaire, pour finir en Russie sur un glacier peu avenant à dos de motoneiges ! Quel spectacle réjouissant pour les oreilles, le cœur mais surtout pour les yeux !

De plus, J.K. Simmons (le commissaire James Gordon dans Justice league et J. Jonah Jameson dans Spider-man) affuté physiquement comme jamais au point d’être félicité par la famille Schwarzenegger elle-même, s’en sort vraiment bien malgré son temps de jeu limité, notamment à la fin lors d’une scène mémorable avec l’utilisation peu commune d’une motoneige, une séquence qui pourrait devenir culte pour certains…

Alors certes, on pourra toujours trouver à redire sur le scénario un peu fainéant et facile, les trop nombreuses références à d’autres films de SF plus ou moins bien digérées, les interactions un peu forcées entre certains des personnages et le début du film un peu long servant justement à présenter ces derniers, mais avouons que côté moments épiques et effets spéciaux prodigieux, nous avons a été royalement servis et on ne peut qu’être conquis tant le spectacle était généreux, divertissant et fortement jubilatoire ! Alors que demande le peuple !?

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Bande-annonce
Note
4
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Vincent Duménil