Couverture française
GODZILLA : RAGE ACROSS TIME | GODZILLA: RAGE ACROSS TIME | 2021
Editeur
Date de parution (France)
Pages

112

Langue

Anglais

GODZILLA : RAGE ACROSS TIME

GODZILLA: RAGE ACROSS TIME

Place au ROI DES MONSTRES ! Voyagez à travers les âges pour découvrir l'origine des mythes qui alimentent les cauchemars. Voyez le Japon féodal, l'Angleterre médiévale, la Grèce antique, la Rome antique et la préhistoire se faire piétiner par Godzilla et les colossaux Kaiju...

L'AVIS :

Il y a 136 millions d’années, les dinosaures régnaient sur la Terre ; en 218 avant Jésus-Christ, Hannibal Barca traverse les Alpes avec ses éléphants ; en 1274, la tentative d’invasion du Japon par les Mongols est stoppée suite à un typhon, détruisant la flotte des assaillants ; en 1348, la peste noire dévaste l’Angleterre. Et si tous ces événements ne s’étaient pas déroulés comme nous le pensons ? C’est le point de départ de Godzilla – Rage across time, qui réinterprète l’Histoire (et la Préhistoire) à la sauce kaiju.

Il propose ainsi cinq histoires, imaginées par cinq auteurs (ou duo d’auteurs) différents et dessinées par des artistes différents, dans lesquelles Godzilla et certains de ses compagnons vont jouer un rôle décisif. Par exemple, pour la bataille de la baie de Hakata, l’auteur imagine une origine très… kaijuesque au fameux « vent divin » qui a balayé l’envahisseur mongol. L’ensemble donne des histoires souvent amusantes, comme lorsque Godzilla affronte les Dieux de l’Olympe ou lorsque les monstres géants s’affrontent au milieu des dinosaures.

On retrouve d’ailleurs avec un immense plaisir de nombreuses créatures de la Toho, de Godzilla à Mothra en passant par Gigan, Megalon, Anguirus, Gezora ou encore Keizer Ghidorah, mais aussi les extraterrestres de la Planète X. Un plaisir d’autant plus grand que les dessins sont souvent superbes, notamment lorsqu’ils mettent en scène les affrontements titanesques : à ce titre, le chapitre final est une véritable explosion visuelle, très riche et colorée, et tranche remarquablement avec l’ambiance plus austère et plus sombre de l’histoire qui le précède.

Bref, Godzilla : Rage across time est une pure lecture de divertissement, dont les 128 pages se dévorent rapidement et permettent, à côté des trop sages aventures américaines du MonsterVerse, de retrouver une partie de cette générosité un peu folle qui animait certains films japonais de la saga. J’ai franchement hâte de mettre la main sur Godzilla in Hell, également publié en France par Vestron sur le même modèle (plusieurs histoires signées par plusieurs équipes créatives), et dans lequel on imagine ce qui arriverait si Godzilla arrivait en Enfer !

Note
4
Average: 4 (1 vote)
Steeve Raoult