Affiche française
SHRIEK | SHRIEKER | 1997
Affiche originale
SHRIEK | SHRIEKER | 1997
Un film de
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Shriek

Shrieker

Une bande de jeunes squatteurs prennent possession d'un ancien hôpital desaffecté pour y établir leur demeure. Il y a cinquante ans de celà, des meurtres ont été commis dans ce bâtiment, causés par une créature diabolique que les journaux de l'époque ont surnommé "le Shriek" ou "Le Hurleur". La petite bande accepte Clark, une nouvelle recrue, étudiante en mathématique. Peu après son arrivée, des signes cabalistiques apparaissent sur le sol du bâtiment. Et certaines nuits, des hurlements se font entendre...

SHRIEK | SHRIEKER | 1997

Shriek fait partie des films de David de Coteau plutôt sympa à regarder, qui passe bien, d'une durée assez courte (1H07min) ce qui permet de ne pas trop s'ennuyer.

La séquence d'introduction nous fait découvrir les événements qui se sont déroulés dans cet ancien hôpital, ou deux personnes se font tuer par une créature mystérieuse et hurlante, d'ou son surnom de "Shriek".

Pendant le générique du film, nous voyons un étrange personnage dessiné des signes magiques sur des feuilles de papier pendant qu'une voix off nous raconte un peu comment est arrivé la créature dans notre dimension et que doit faire celui qui l'a invoqué, à savoir lui sacrifier cinq vies. On trouvera amusant la présence du "rubik's cube" des "Hellraiser" sur les dessins.

Nous nous retrouvons ensuite à notre époque, pour faire connaissance des six personnages de cette histoire. Trois garçons, trois filles. Des filles plutôt jolies, assez pulpeuse, surtout Jenya Lano, mais qui ne dévoileront jamais leur anatomie pendant le film ! Quel dommage...
On trouve bien sur un beau mec bien foutu, body buildé, comme souvent dans les productions De Coteau. Sûrement par ironie, ce jeune homme nous avertit bien qu'il n'est pas "gay" malgré ses cheveux courts et son corps musclé ! De Coteau rie de son attirance jamais caché pour les hommes et c'est plutôt bien vu de sa part.

Afin de construire son suspense, De Coteau cache un septième personnage dans les sous-sols de l'hôpital. Un personnage plein de mystère, semblant s'intéresser beaucoup aux signes cabalistiques, et connaissant bien la légende du "Shriek". Il met d'ailleurs en garde Clark, la seule fille connaissant sa présence, sur cette créature et lui conseille de faire des recherches. On a bien du mal à définir le comportement de ce personnage et c'est l'un des intérêt du film. Agit-il vraiment pour la bonne cause ou son jeu n'est-il qu'illusion ? Est-ce lui qui tente de faire revenir la créature ou n'a t'il rien à voir avec les événements étranges se déroulant dans l'enceinte de l'hôpital ?

La suite voit donc nos protagonistes se faire aggresser par le Hurleur, chaque victime resserant l'étau sur le groupe de plus en plus réduit. Les soupçons vont bon train, certains trouvant une feuille de papier dans leur affaire portant le symbôle de la mort, symbôle indiquant à la créature qui sera sa prochaine victime. L'une des révélations perd de sa surprise à cause de la jaquette du film, le spectateur ayant de fort soupçons sur ce personnage. Mais De Coteau est un habile malin et nous proposera encore un petit retournement de situation.

"Shriek" est donc une sympathique série B, les acteurs ne sont pas mauvais malgré certaines scènes de dialogues qui donnent dans le ridicule. Le point le plus décevant est la créature elle-même. On ne voit quasi que sa tête, toujours filmé en gros plan. Les meurtres ne sont guère sanglants, et souvent filmé en hors champs. Bref, un effort aurait pu être fait sur le look du monstre.

Au final, on a passé 1H07 tranquillement installé dans le fauteuil, le spectacle n'ayant rien de révolutionnaire mais on ne s'est pas ennuyé, c'est déjà un bon point. Shriek n'est sûrement pas la meilleure production Full Moon mais pas la pire non plus. Et puis, un film de De Coteau avec des filles aux gros seins qui ne les montrent jamais, sans aucune scène de sexe, c'est plutôt rare. Ni réussi, ni raté, Shriek est donc un honnête spectacle, qui aurait pu être plus effrayant.

SHRIEK | SHRIEKER | 1997
SHRIEK | SHRIEKER | 1997
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Note
2
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Stéphane Erbisti