Affiche française
FRIGHTENING - THE | THE FRIGHTENING | 2002
Affiche originale
FRIGHTENING - THE | THE FRIGHTENING | 2002
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Frightening - the

The frightening

Corey arrive dans un nouveau lycée. Il croit pouvoir oublier le trauma où, lors d'un sport, il a tué un de ses camarades. De quoi le retenir d'intégrer une nouvelle équipe de sitôt. Dans son nouvel établissement scolaire, des choses affreuses semblent se passer. Et les étudiants sont assassinés les uns après les autres. Le jeune Corey intéresse de très près les membres de l'un clan les plus élitistes du campus.

FRIGHTENING - THE | THE FRIGHTENING | 2002

David DeCoteau joue un rôle à part dans le paysage du cinéma fantastique. Là où la plupart des réalisateurs plongent volontiers dans le gore et les meurtres sanguinolents, David préfère opter pour un déshabillage de ses (jeunes) acteurs. Ce pape de la série Z californienne (Sea,sex and horror) s'est fait une petite réputation dans le marché des films à petits budgets en travaillant d'abord pour le compte de Full Moon. Sous le patronnage de Charles Band, DeCoteau se voit confier trois épisodes de la longue série les "Puppet Master" (les épisodes 3, 6 & 7 pour être précis). Avec un indéniable savoir faire. C'est donc regrettable qu'il perde son temps à réaliser tout un tas de films ennuyeux ("Castle of Dead") .

Dernièrement, il s'était déjà fait remarquer avec son slasher "Final Scream". Le bougre récidive, et livre cette fois-ci (une fois n'est pas coutume) l'un de ses meilleurs films: THE FRIGHTENING. Un titre pareil laisse espérer mille et un frissons. Autant oublier ça. En guise de marchandise livrée, nous avons droit à un enième film de campus-movie rempli de jeunes éphébes. Connu pour son homosexualité, le réalisateur affirme nettement ses préférences. Face à la gent masculine, les filles ne sont pas â la fête. La mère du héros, Corey, notamment. Ce qui n'empêche pas la belle Tanya Dempsey (une égérie des petites séries Z "Deathbed") de représenter le "beau sexe" au milieu de ces mâles.


Surprise de taille dès la première séquence de meurtre: on a droit à des meurtres graphiques et démonstratifs. Avec même, des références à d'autres films. Pour en revenir au premier meurtre, ce dernier renvoie immédiatement à l'un de ceux du fameux "Terreur à l'opéra" de Dario Argento, avec le couteau qui rentre sous la mâchoire. Les autres meurtres ne sont pas en reste comme celui sous la douche (Ah, sacré David, toutes les occasions sont bonnes!) . DeCoteau semble avoir misé essentiellement sur la plastique de ses acteurs ainsi que sur les meurtres. Cela, au détriment, de scènes de dialogues, d'un ennui... Ce qui fait partie de la marque de fabrique du metteur en scène.


Si dans l'ensemble, la réalisation est assez limite (d'agaçants tics consistant à zapper rapidement), on notera quelques scènes mystérieuses et fort réussies. Une bonne utilisation du décor d'une chaufferie du lycée, fera penser aux plus nostalgiques d'entre nous, aux premiers "A Nightmare on Elm Street". Oscillant entre scènes chocs et scènes dénudées (en restant soft), THE FRIGHTENING, se paye le luxe d'avoir un twist final innatendu. Rien que pour cela, il mérite d'être visionné. A force d'enchaîner les longs-métrages, comme certains les aventures sexuelles, il finit par accoucher d'une résultat supérieur à ce que l'on est en droit d'attendre. A condition de zapper les scènes qui font porno chics (une fille entourée de mecs autour d'elle... bonjour le fantasme, ou Corey en train d'errer en boxer dans le lycée lors d'un rêve).

FRIGHTENING - THE | THE FRIGHTENING | 2002
FRIGHTENING - THE | THE FRIGHTENING | 2002
FRIGHTENING - THE | THE FRIGHTENING | 2002
Note
3
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Gérald Giacomini