COUP DE PROJECTEUR : ARI ASTER

COUP DE PROJECTEUR : ARI ASTER

Nouveau rendez-vous hebdomadaire, nous vous proposons dans cette rubrique de parler chaque semaine d’un(e) cinéaste ou d’un(e) acteur/actrice qu’une partie de l’équipe (voire parfois même toute l’équipe) affectionne tout particulièrement à Horreur.com et que vous, amateurs de fantastique, vous connaissez (très) probablement mais qui échappe bien souvent au Grand Public malheureusement.

Vous ne verrez donc pas ici de Steven Spielberg, de John Carpenter, de Wes Craven et autres Sam Raimi et Peter Jackson. Nous parlerons de personnes bien moins médiatisées mais dont nous avons voulu parler le temps de quelques rapides lignes, sans vous faire une biographie ou une filmographie exhaustive, histoire de vous faire découvrir ou redécouvrir cet(te) artisan(e) du cinéma que nous aimons tant.

L’occasion de lui rendre un hommage par le biais de ce rapide article et de proposer quelques liens sur notre site par la même occasion pour (re)découvrir son univers…

AUJOURD’HUI : ARI ASTER

Aujourd’hui nous revenons sur le parcours encore mince mais si riche en qualités du réalisateur, scénariste et producteur américain Ari Aster.
Un cinéaste qui commence à faire grandement parler de lui, y compris dans le Grand Public, même si ses films ne sont pas toujours appréciés à leurs justes valeurs par les spectateurs (des narrations tantôt trop longues pour certains, tantôt trop complexes pour d’autres…).

C’est en 2011 que son court-métrage "The strange things about the Johnson’s" fut réalisé dans le cadre de sa thèse quand il étudiait à l’American Film Institute en Californie. Après être passé dans des festivals, le film va se retrouver sur Internet et va commencer à faire connaitre son géniteur. Un court-métrage qui d’ailleurs commençait déjà à diviser le public à en croire les avis laissés par les spectateurs de l’époque...

Suivront ensuite cinq autres courts métrages réalisés avec des camarades d’école de 2011 à 2016 avant qu’il ne se lance dans son premier long-métrage en 2018.
Ce premier long-métrage, c’est "Hérédité" (ou « Hereditary ») : un pur film fantastique avec ses scènes chocs, sa musique lancinante et son ambiance feutrée comme dirait notre rédacteur Gérald Giacomini qui a beaucoup aimé le film comme la majorité d’entre nous.

Mais selon Stéphane Erbisti et moi-même (entre autres dans l’équipe), c’est surtout son second long-métrage qui va marquer de manière terrible le cinéma d’horreur de la fin des années 2010. Film de Folk horror (certains parleront également à juste titre de film de secte), "Midsommar" nous plonge durant 3h (dans sa version longue) dans un enfer à ciel ouvert. Tensiomètre mis à rude épreuve, je n’avais pas vu un aussi bon film de secte depuis le déjà très bon "The sacrament" de Ti West en 2013, découvert au Festival de Gérardmer, mais que le second bébé d’Ari Aster surpasse haut la main.

En 2023, le cinéaste américain revient avec "Beau is afraid", une comédie dramatique d’horreur avec Joaquim Phoenix. Réalisé en 2021 au Québec, le film est sorti dans les salles obscures cette année et durera finalement 3h au lieu des 4h annoncées au début du projet par son géniteur. Un film qui en tout cas aura su diviser son public, à l’instar de ses deux premiers, et dont vous trouverez prochainement la critique sur le site.

Comme nous le disait à juste titre Stéphane Erbisti il y a quelques temps maintenant dans un article sur le site : « Ari Aster a déjà marqué les esprits avec sa mise en scène feutrée, ciselée et sa réappropriation très mature des codes du genre ».

Et ce n’est pas Nicolas Beaudeux qui dira le contraire : « "Hérédité" nous apprend la peur, "Midsommar" nous apprend le profond malaise et Ari Aster nous apprend l'Horreur ! » disait notre rédacteur à la fin de la critique de "Midsommar" (à voir impérativement en version longue soit dit en passant).

Aucun doute là-dessus : à Horreur.com nous aimons le cinéma d’Ari Aster !

LES QUELQUES LIENS QUI VONT BIEN :

Rendez-vous sur la critique de « Hérédité » en cliquant sur le lien ci-dessous :
->ICI<-

Rendez-vous sur la critique de « Midsommar » en cliquant sur le lien ci-dessous :
->ICI<-

Rendez-vous sur Youtube pour visualiser « The strange things about the Johnson’s » en cliquant sur le lien ci-dessous :
->ICI<-

COUP DE PROJECTEUR : ARI ASTER
David Maurice