COUP DE PROJECTEUR : PAUL URKIJO ALIJO

COUP DE PROJECTEUR : PAUL URKIJO ALIJO

Nouveau rendez-vous hebdomadaire, nous vous proposons dans cette rubrique de parler chaque semaine d’un(e) cinéaste ou d’un(e) acteur/actrice qu’une partie de l’équipe (voire parfois même toute l’équipe) affectionne tout particulièrement à Horreur.com et que vous, amateurs de fantastique, vous connaissez (très) probablement mais qui échappe bien souvent au Grand Public malheureusement.

Vous ne verrez donc pas ici de Steven Spielberg, de John Carpenter, de Wes Craven et autres Sam Raimi et Peter Jackson. Nous parlerons de personnes bien moins médiatisées mais dont nous avons voulu parler le temps de quelques rapides lignes, sans vous faire une biographie ou une filmographie exhaustive, histoire de vous faire découvrir ou redécouvrir cet(te) artisan(e) du cinéma que nous aimons tant.

L’occasion de lui rendre un hommage par le biais de ce rapide article et de proposer quelques liens sur notre site par la même occasion pour (re)découvrir son univers…

AUJOURD’HUI : PAUL URKIJO ALIJO

Aujourd’hui, nous partons un peu moins loin et allons en Espagne découvrir un talent contemporain dans le domaine de l’Heroïc Fantasy. Son nom ? Paul Urkijo Alijo.

Captivé par le dessin et la bande dessinée, notre homme se passionna très rapidement pour la littérature, les arts graphiques et le cinéma, avec une prédilection pour le fantastique vous vous en seriez douté. Après avoir été diplômé des Beaux-Arts en 2008, il commença à travailler dans la production audiovisuelle, l’illustration et l’infographie puis écrivit et réalisa ses premiers courts métrages qui furent plusieurs fois primés en festivals.

C’est à l’édition 2018 du Festival International du Film Fantastique de Gérardmer que j’ai découvert le premier film de Paul Urkijo Alijo réalisé en 2017 et intitulé « Errementari : the blacksmith and the devil » (alias « Errementari : El Herrero y el Diablo », ce qui se traduit par « Errementari : Le Forgeron et le Diable »).

La première chose qui m’avait marqué en lisant la fiche technique du film est qu’il s’agissait là d’une production du Grand Alex de la Iglesia et cela s’est ressenti lors de la projection de ce long-métrage. En effet, plusieurs thématiques chères à l’auteur de « Action mutante » et « Le jour de la bête » (entre autres…) étaient bien présentes dans « Errementari : the blacksmith and the devil » (humour noire, religion omniprésente et notamment le Diable...) qui semble donc porter la patte de son producteur.
Un film que tout fan d’Heroïc Fantasy se doit de visionner au moins une fois : avec son sympathique bestiaire et son final surprenant, cette petite plongée dans le 19ème siècle, ses croyances et ses coutumes, « Errementari : the blacksmith and the devil » m’a agréablement surpris alors qu’il s’agissait d’un film que je n’avais pas mis au départ dans mes priorités à voir au festival cette année-là mais que j’avais gardé dans un coin de ma tête du fait que c’était un partenariat avec Alex de la Iglesia. Grand bien m’a fait de le voir sur grand écran !

Et en 2023 je retrouve à nouveau ce cinéaste lors d’une projection à Gérardmer toujours. Ce dernier, après avoir amusé la grande salle de l’Espace Lac avec son énergie débordante et ses petites blagues, était venu nous présenter son deuxième long-métrage, dans le cadre du hors-compétition toujours : « Irati ».

Inutile de vous dire cette fois-ci que le film de Paul Urkijo Alijo était l’une de mes priorités de la sélection Hors-Compétition ! Et à nouveau je n’ai pas été déçu, même si le film était moins original que son prédécesseur il faut bien l’avouer.
Toujours ancré dans l’Heroïc Fantasy avec tout ce qui colle bien à ce genre cinématographique (monstres, magie et sorcellerie, barbarie…) et une fois de plus réalisé avec un sens de l’esthétisme admirable, « Irati » m’avait fait passer un bon petit moment à la Perle des Vosges.

En espérant voir son troisième film par la suite, et si possible à Gérardmer…

LES QUELQUES LIENS QUI VONT BIEN :

Rendez-vous sur la mini-critique de « Errementari : The blacksmith and the devil » vu lors de l’édition 2018 du Festival de Gérardmer en cliquant sur le lien ci-dessous :
->ICI<-

Rendez-vous sur la mini-critique de « Irati » vu lors de l’édition 2023 du Festival de Gérardmer en cliquant sur le lien ci-dessous :
->ICI<-

COUP DE PROJECTEUR : PAUL URKIJO ALIJO
David Maurice